Monaco égalise au courage contre Villeurbanne
On a respiré avec une paille dans la salle Gaston-Médecin. Ce n’est pas l’altitude puisque le parquet est situé sous le stade Louis-II au niveau de la mer mais bien le suspense d’un duel déjà épique. Après la perte du match 1 dimanche, Monaco ne pouvait plus se permettre un deuxième échec à domicile avant de se déplacer dans la forteresse verte de l’Astroballe. Cela pouvait expliquer une certaine fébrilité en début de match et une grosse nervosité. Comme l’Asvel avait décidé de prendre la même méthode basée sur la destruction du collectif monégasque à base d’intensité et des gros tampons, les paniers se faisaient plutôt rares. 6 pts en 5 minutes, cela témoignait de la prédominance des défenses et, il faut le reconnaître, d’un cruel manque d’adresse (2-4). Dans le combat, Villeurbanne perdait rapidement son shooteur Chris Ware pour deux fautes en moins de six minutes. Dans les cordes (6-16, 9e), Monaco se calmait en tentant de reproduire un jeu simple et efficace, idéal pour reprendre confiance et recoller. Les Blancs repassaient devant à la faveur d’un 8-0 (21-20, 13e).
Gladyr le gladiateur
Le combat était difficile à gérer pour les arbitres qui avaient pris le parti de laisser les débats assez libres. Sauf que tous les contacts étaient chaud et les bancs bouillants. Le coach monégasque Mitrovic dégoupillait même sur une technique sifflée contre Gladyr. La punition était immédiate (22-29) et Andersen se chargeait de remettre le couvercle en enchaînant les tirs primés (27-37, 19e). Heureusement que Monaco pouvait compter sur des individualités capables de prendre feu en un instant. Cooper la jouait soliste et ramenait Monaco à hauteur en une minute 37-37 (20e). Se rendant coup pour coup, les deux équipes ne se lâchaient plus après la pause (55-55, 31e). La bagarre était somptueuse et chaque panier si difficile à marquer. L’ASM subissait un coup dur avec la blessure au genou de Ouattara. Gladyr tenait alors la baraque des deux côtés du terrain. Il inscrivait un tir à 3 pts crucial au buzzer (62-61, 40e) avant que Shuler ne crucifie les Verts (64-61). La défense arrachait les ballons suivants sur des mauvaises remises en jeu rhodaniennes. Cel terminait sur la ligne des lancers (67-61) et assurait le succès du N.1 de la saison régulière. Dans la douleur mais c’est tout le sel des playoffs.
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