Cet article date de plus d'onze ans.

Le Mans, c'est costaud

Dynamique et dynamite, Le Mans a fait exploser Strasbourg en match décalé de la 7e journée de Pro A. Après Nanterre lundi dernier, le MSB s'est offert l'autre représentant français en Euroligue 84-68. Portés par un collectif de haut vol, les Sarthois remontent au 3e rang derrière la JSF et Limoges.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

On connaît le nom du principal challenger de Nanterre en saison régulière. Impérial à Maurice-Thorez lundi dernier, Le Mans a confirmé ses excellentes dispositions en étrillant Strasbourg. Dans le cadre des 20 ans du MSB, Collet, Diot, Leloup, Bogavac, des anciens de la maison mancelle, avaient été fêtés avant le coup d'envoi. En guise de bougies à souffler, les nouveaux manceaux leur ont fait voir 36 chandelles en assommant très vite la rencontre.

Très athlétique et agressive, l'équipe de JD Jackson a sorti les griffes d'entrée à l'image d'un Pape Sy bouillant (9-3, 4e). Ajinça contraint de se faire poser un bandage dans un contact avec JP Batista, Strasbourg n'avait plus toute sa tête. Wood, Kahudi et Mendy cognaient fort (22-14, 10e). Et quand les cadres soufflaient, Eito et Duggins sortaient du banc faire le show : festival extérieur qui maintenait la SIG à bonne distance (28-18, 12e) puis (34-22, 14e). Collet rappelait ses troupes car sa défense de zone avait volé en éclat. Mais Le Mans enchaînait avec Sy et Wood pour finir sur un 44-29 à la pause.

Assommé mais pas KO, la SIG repartait au combat avec un 5-0 d'entrée. Les Sarthois résistaient bien à la mini-tempête venue de l'est. Le tourbillon Wood, encore 18 pts ce soir, s'occupait de la nouvelle lame de fond mancelle (53-38 puis 60-44). Sur un 8-2, Strasbourg espérait de nouveau (62-54) mais le MSB avait plusieurs cordes à son arc. Hyper-actif en défense comme en attaque, Duggins (14 pts) écoeurait la rébellion alsacienne et volait de précieux ballons dans les dernières minutes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.