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Paris-Levallois peut y croire

En s'imposant à l'arraché devant le champion de Pologne Zgorzelec (74-71) mardi en 8e de finale aller de l'Eurocoupe, le Paris-Levallois a tenu son rang de dernier représentant français sur la scène européenne et s'est offert le droit d'espérer atteindre le tour suivant, même si le déplacement en Pologne la semaine prochaine s'annonce très difficile.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
. (ANTHONY MASSARDI / MAXPPP)

Si, avec ce succès, les Franciliens ont assuré l'essentiel, leur courte avance au point-average leur laisse assez peu de marge de manoeuvre pour le match retour. Les hommes de Gregor Beugnot devront éviter une défaite de plus de trois  points pour espérer devenir la première équipe française à se hisser parmi les huit meilleures formations de cette compétition, depuis Strasbourg lors de la  saison 2006-2007.

Des Parisiens accrocheurs  

Dans une bonne dynamique depuis un peu plus d'un mois, le Paris-Levallois a néanmoins réalisé une bonne prestation face à une équipe qui avait survolé le  deuxième tour de la compétition (5 victoires, 1 défaite). Reversé dans cette compétition après son élimination en Euroligue, le club polonais avait fait des ravages, grâce à sa vitesse d'exécution, terminant avec la meilleure attaque (92,2 points de moyenne) de cette deuxième phase.

Le jeu rapide de Zgorzelec a justement posé beaucoup de problèmes aux Parisiens qui n'ont jamais réussi à prendre le large. Après un bon départ  (10-6), ils ont subi l'intensité physique de leurs adversaires. Jbam, présent au rebond offensif, permettait néanmoins aux siens de prendre  un peu de distance (30-25) après quatorze minutes. Le Paris-Levallois tenait son avantage à la mi-temps, grâce l'adresse primée de Louis Labeyrie et  l'aisance sous le cercle de Sharrod Ford (37-33).

Dans le troisième quart, le "P-L" a maintenu son avance, avant d'encaisser un 10-0 de la part des Polonais, qui retrouvaient des solutions à longue distance à l'image de Vlad Moldoveanu (44-48). Mais il n'a pas abdiqué, et Xavier Corosine l'a remis à hauteur au début du dernier acte (57-57). Blake Schilb, pas à son avantage jusque-là, est sorti de sa boîte pour engranger sept points (11 au total) à deux minutes de la fin (70-65). C'était  sans compter sur la présence à l'intérieur de Damian Kulig, deuxième meilleur marqueur de la compétition, qui laissait planer la menace (72-69). Mais le "P-L" a tenu jusqu'au bout.

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