Trophées NBA : Notre MVP de l'année
La saison régulière de NBA est terminée ! Pour patienter jusqu'au début des playoffs samedi, france.tvsport vous propose les choix de douze journalistes de la rédaction numérique pour les différents trophées NBA qui seront attribués sur ces 82 matchs écoulés. MVP (Joueur le plus important), DPOY (Meilleur défenseur), MIP (Meilleure progression), COY (Meilleur coach), ROY (Meilleur rookie) et enfin 6th man (meilleur sixième homme) : chaque jour, les votes de deux de ces six trophées vous sont dévoilés.
Nous y voilà : le trophée de MVP ! Le titre suprême de la saison régulière. Propriété des superstars de la ligue, le MVP désigne non pas le meilleur joueur de l'année mais bien celui qui est le plus "valuable" pour son équipe, soit le plus important. La nuance est mince mais elle existe, et donne une importance toute particulière au bilan de l'équipe. C'est pourquoi Giannis Antetokounmpo, meilleur joueur de la meilleure équipe de la ligue, a pour nous une courte tête d'avance sur James Harden, exceptionnel individuellement mais "seulement" troisième à l'Ouest avec Houston, malgré une remontée fantastique due en grand partie à "The Beard". Antetokounmpo favori, Harden pourra-t-il lui griller la politesse au finish et réaliser le doublé ?
Les votes de la rédaction numérique
Giannis Antetokounmpo - Milwaukee Bucks
Par Emilien Diaz
Certains y croyaient, d'autres beaucoup moins. Pourtant Giannis Antetokounmpo (24 ans) a réalisé la meilleure saison de sa jeune carrière, à tel point qu’il est devenu au cours de la saison l’un des deux favoris au titre de MVP, avec James Harden. Impressionnant de régularité, le Grec a su emmener son équipe vers les sommets. Leader à l’Est avec 60 victoires pour seulement 22 défaites, Milwaukee affiche le meilleur bilan de NBA. C’est bien simple, cette saison, Antetokounmpo est le meilleur joueur de la meilleure équipe.
En plus de figurer dans le top 2 de sa franchise dans toutes les catégories statistiques (points, rebonds, passes, contres, interceptions), il s’est montré le plus efficace de la ligue (30,95, 1er au PER), un rien devant Harden (30,62). Adroit au shoot (58% de réussite), le natif d’Athènes est aussi le joueur qui a le plus fait gagner son équipe cette saison, et s’est distingué en devenant le troisième européen de l’histoire (après Parker et Nowitzki) à passer la barre des 50 points sur un match (52 pts contre Philadelphie). Autant de critères qui, conjugués au bilan remarquable des Bucks, font de Giannis Antetokounmpo le candidat idéal au titre de MVP.
Statistiques : 27,7 points (à 58%), 12,5 rebonds, 5,9 passes, 1,3 interception et 1,5 contre en 32 minutes de jeu
James Harden - Houston Rockets
Par Adrien Paquier
Comment ne pas donner le titre de MVP à James Harden ? Le barbu des Houston Rockets réalise la saison la plus prolifique de sa carrière, mieux celle-ci est historique. Avec les blessures de Chris Paul et Clint Capela, Harden a pris ses responsabilités pour porter son équipe, aux fraises en début de saison, à la troisième place d’une conférence Ouest intraitable.
Chaud bouillant, Harden a explosé les compteurs, banalisant les cartons offensifs, du jamais vu en NBA depuis plus de 10 ans ! Avec 9 matches à plus de 50 points cette saison, dont son record personnel à 61 unités face aux Knicks (puis aux Spurs), Harden marche dans les traces de Kobe Bryant.
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Une performance que seule la légende des Lakers a réalisé en 2007 (10) depuis l’indétrônable Wilt Chamberlain (45 en 1962). Des marques qui portent son scoring à 36,1 points inscrits en moyenne par match.
Ainsi James Harden a dépassé la barre des 36 points de moyenne que seul trois joueurs ont franchi avant lui dans toute l’histoire de la NBA (Chamberlain, Baylor et Jordan). Injouable en isolation, ses actions balle en main terminent la majeure partie du temps par un panier ou par une faute provoquée. Résultat, toutes les défenses ont subi la loi du numéro 13 texan : il a inscrit plus de 30 points face à chacune des 29 équipes de la Ligue.
Statistiques : 36,1 points (à 44%), 6,6 rebonds, 7,5 passes, 2 interceptions et 0,7 contre en 37 minutes de jeu
Paul George - Oklahoma City Thunder
Par Léo Anselmetti
C’est désormais à lui que reviennent les « MVP » scandés par les fans du Thunder. Et ils ne sont pas volés tant la deuxième saison de Paul George à Oklahoma City est une réussite. Complètement libre au sein du système de Billy Donovan, “PG” détient les clés du camion d’OKC et prouve qu’il est possible de jouer aux côtés de Russell Westbrook. A 28 ans, l’ancienne star des Pacers vient tout simplement de boucler sa meilleure saison en carrière. Sa ligne de statistiques parle d’elle même : en plus de compiler 8,2 rebonds et 4,1 passes décisives, Paul George est le deuxième meilleur scoreur de la ligue avec 28 points et le meilleur intercepteur en NBA (2,2).
Auteur de plus de 40 unités à sept reprises cette année, il a prouvé à toute la Ligue qu’il peut être plus qu’un simple All-Star. Et ce n’est pas un hasard si sa blessure à l’épaule a coïncidé avec le coup d’arrêt de son équipe. Candidat naturel au titre de MVP, Paul George a atteint la barre symbolique des 2000 points marqués sur une saison pour la première fois de sa carrière tout en se montrant décisif en fin de match. Ni Rudy Gobert, ni Jimmy Butler ne diront le contraire.
Statistiques : 28 points (à 44%), 8,2 rebonds, 4,1 passes, 2,2 interceptions et 0,4 contre en 36 minutes de jeu
Nikola Jokic - Denver Nuggets
Par Mathieu Aellen
Un style atypique, pas de compte Instagram mais des actions qui font le tour des réseaux chaque nuit… Nikola Jokic s’est affirmé cette saison comme l’un des meilleurs joueurs de la NBA. Un joueur insaisissable à l’influence totale dans le jeu des Nuggets, autant capable de scorer que de faire jouer les autres, une caractéristique rare pour un pivot de 2m13.
A son poste, seul Wilt Chamberlain à la fin des années 60 affiche lui aussi plus de sept passes de moyenne par match sur une saison. Du très solide pour le 41e choix de la draft 2014, récompensé d’une première sélection au All-Star Game et élément central de l’excellente saison de Denver, deuxième à l’Ouest et de retour en playoffs pour la première fois depuis 2013. S’il ne sera probablement pas MVP cette saison, le Joker n’a que 24 ans et a déjà pris rendez-vous pour l’année prochaine.
Statistiques : 20,1 points (à 51%), 10,8 rebonds, 7,4 passes, 1,4 interception et 0,7 contre en 31 minutes de jeu
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