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Playoffs : Giannis Antetokounmpo et les Milwaukee Bucks écrasent Toronto lors du match 2 pour faire le break

Une correction. Les Milwaukee Bucks n'ont fait qu'une bouchée des Toronto Raptors vendredi lors du 2e match de la finale de la conférence Est. La franchise du Wisconsin s'est imposée de 22 points (125-103) pour prendre un premier ascendant dans cette série et mener 2-0. Les Raptors devront vite réagir dans leur salle lors des deux prochaines rencontres.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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  (JONATHAN DANIEL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Il n'a fallu qu'une période à Milwaukee pour écoeurer Toronto vendredi dans le match N.2 de la finale de la conférence Est : les Bucks, faciles vainqueurs des Raptors (125-103), ne sont plus qu'à deux victoires de leur première finale NBA depuis 1974.

En moins d'une minute, avec deux dunks et un contre, Giannis Antetokounmpo a vite fait comprendre à Toronto que la soirée allait être longue. Alors que son équipe était passée complètement à côté des deux premières périodes du match N.1, laborieusement remporté 108 à 100 mercredi, l'ailier grec de Milwaukee, survolté, a donné le ton d'entrée. Et ses coéquipiers ont bien reçu le message et ont suivi son exemple avec une défense intraitable et une efficacité offensive quasi parfaite pendant les sept première minutes du match. Résultat, après le premier quart-temps (35-21), le match était déjà quasiment plié.

"Je sais que mes coéquipiers attendent beaucoup de moi et me regardent beaucoup en début de match. J'avais à coeur de bien commencer et je crois que cela a bien fonctionné, car cela nous a donné beaucoup d'énergie", a constaté Antetokounmpo.

30 points, 17 rebonds, 5 passes, le show du Greek Freak

S'il a fini meilleur marqueur de son équipe avec ses 30 points (plus 17 rebonds), le phénomène grec, nommé vendredi sans surprise parmi les trois finalistes pour le trophée de meilleur joueur de la saison (MVP), a surtout retenu la prestation d'ensemble de son équipe. "Cette finale de conférence, ce n'est pas un un-contre-un et ce n'est pas moi seul qui vais la gagner, c'est tous ensemble qu'on va y arriver et chacun ce soir a apporté sa contribution", s'est-il réjoui.

Pas moins de six joueurs de Milwaukee ont marqué au moins dix points, dont le Turc Ersan Ilyasova qui, selon son entraîneur Mike Budenholzer, a livré "son meilleur match de la saison" en marquant 17 points en 21 minutes de jeu. "C'est la force de notre équipe. Il y a toujours un remplaçant qui prend ses responsabilités et qui sort un grand match. Ce (vendredi) soir, c'était moi, le prochain, cela sera quelqu'un d'autre", a expliqué Ilyasova.

Kawhi Leonard (31 pts) a essayé de redonner espoir durant le 3e quart-temps à Toronto et a fait revenir son équipe à 13 points (83-70), mais la franchise canadienne s'est réveillée bien trop tard pour inquiéter Milwaukee. Les deux pivots de Toronto, Marc Gasol (2 pts, 1 sur 9 au tir) et Serge Ibaka (8 pts) n'ont pas été à la fête. "On avait un temps de retard sur chaque action et on leur a donné confiance d'entrée. On a fait tout ce qu'il ne fallait pas faire et il n'y a pas grand chose qui a fonctionné pour nous", a analysé l'entraîneur des Raptors, Nick Nurse.

Toronto, en quête de sa première finale NBA de son histoire, est mené deux victoires à zéro et n'a plus vraiment le droit à l'erreur, avant les deux prochains matches, dimanche et mardi, dans sa salle. "A nous de nous relancer et de réussir ce que Milwaukee a accompli, à savoir gagner nos deux matches à domicile, mais il faudra pour cela retrouver notre niveau du premier match", a prévenu le coach des Raptors.

Tout se présente bien en revanche pour Milwaukee : la meilleure équipe de la saison régulière n'a perdu qu'un seul match depuis le coup d'envoi des playoffs (contre Boston en demi-finales de conférence) et vient d'enchaîner six victoires de suite, record de franchise égalée. Mais les Bucks, dont le seul titre NBA remonte à 19721, refusent de s'emballer. "On sait qu'on peut réussir quelque chose de spécial, mais tant qu'on n'y est pas arrivé, cela ne veut rien dire", a prévenu le vétéran George Hill.

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