Cet article date de plus de deux ans.

NBA : les secrets "d'hygiène de vie" de ces fans français qui se lèvent en pleine nuit pour vivre les playoffs

Dès ce jeudi soir, les Golden State Warriors de Stephen Curry peuvent s'offrir leur quatrième titre de champion NBA depuis 2015 sur le parquet des Boston Celtics. Un match sous haute-tension, aussi, pour les amateurs français de basket.

Article rédigé par Emma Sarango - édité par Xavier Allain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Stephen Curry, des Golden State Warriors, lors du match 5 des finales NBA face à Boston. (EZRA SHAW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

À 21h jeudi soir, vous n’entendrez plus un bruit chez Élie, 32 ans, fan parisien de NBA. "Je dors avant le match ! J'évite de mettre un réveil, mais j'ai quand même une sorte d'horloge interne qui s'alerte à un moment. J'ai la tablette dans mon lit pour éviter de déranger ma compagne", sourit-il en dévoilant son organisation avant le match décisif des finales NBA. Dans la nuit de jeudi 16 au vendredi 17 juin, à partir de 3h, les Golden State Warriors peuvent s'offrir leur quatrième titre de champion NBA depuis 2015, lors du match 6, face aux Celtics de Boston. 

À ce moment-là, ce sera donc parti pour deux à trois heures de match au beau milieu de la nuit. Alors, pour tenir, Pierre, 38 ans et trois enfants, préfère, lui, se lever et filer dans le salon. "Je ne bois pas de thé, pas de café, mais je fais du sport pendant les temps morts ! J'évite de m'empifrer de gâteaux et de trucs comme ça. Il faut avoir une hygiène de vie pour suivre les playoffs en direct", plaisante-t-il.

"Je mets dix mois pour m'en remettre"

Et en effet : à 5h30 du matin, le match terminé, pas le temps de s'assoupir pour Pierre qui file au travail. Une micro-sieste à l'heure de déjeuner pour se requinquer, et c'est tout. Cela fait deux mois, depuis le début des finales NBA, qu’il vit ainsi : "Pendant deux mois, je ne dors pas beaucoup... et après je mets dix mois pour m'en remettre !"

Comme eux, ces nombreux passionnés se retrouvent en ligne, pendant le match, notamment sur les directs du média TrashTalk référent francophone pour la NBA. "On peut être entre 15 000 et 20 000 personnes devant un match commenté, sachant qu'on n'a pas les images. On est surtout sur un canapé en train de montrer notre passion. Donc il y a une tension qui est vraiment palpable", assure Bastien Fontanieu, le directeur de publication.



Et l’apothéose, ce serait jeudi soir une victoire des Celtics, synonyme d'égalisation à trois victoires partout, qui pousserait donc le choc Est-Ouest à un match 7 dimanche soir. De quoi ne pas en dormir de la nuit...

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.