NBA : Milwaukee et Boston malmenés, encore un triple-double de Doncic
Les Bucks éperonnés
Les Spurs ne font plus rire, ni pitié, comme cela a pu être le cas aux yeux de certains lors d'un mois de novembre calamiteux, où ils ont égalé la pire série de défaites (8) sous l'ère Popovich. En témoigne leur victoire éclatante face à Milwaukee (126-104), l'actuelle meilleure équipe de la Ligue, qui leur permet de consolider leur 8e place à l'Ouest.
Fort d'une excellente adresse à longue distance (19/35), ajoutée à la précision de DeMar DeRozan (11/15 aux tirs, 25 pts) et à l'apport du banc (59 pts), San Antonio a peut-être réalisé là son match référence. Côté Milwaukee, cette sixième défaite de la saison (32 victoires) ne fragilise en rien sa domination en tête du classement. Mais elle a démontré qu'en fermant la raquette à Giannis Antetokounmpo, auteur tout de même de 24 points (12 rebds, 8 passes), les Bucks ont été forcés à shooter beaucoup de loin sans se montrer aussi précis (15/45 derrière l'arc, 40% de réussite tous tirs confondus).
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Embiid le guerrier
Joel Embiid en a dans le ventre: il s'est disloqué l'annulaire de la main gauche au premier quart-temps. Une image impressionnante, "qui a failli me faire vomir", a confié Ben Simmons après coup. Mais après s'être fait remettre à l'endroit la phalange du doigt dans les vestiaires, l'intérieur est revenu sur le parquet pour aider Philadelphie à battre Oklahoma City (120-113).
Il faut dire que la situation l'imposait pour des Sixers toujours 5e à l'Est, qui restaient sur quatre revers. Une mauvaise passe qui, avait-il avoué vendredi, "plombait (son) moral". Un doigt tordu pouvant s'avérer être un mal pour un bien, c'est en "capitaine courage" qu'il a donc montré l'exemple, tout en étant près du triple-double (18 pts, 9 rbds, 8 passes). "J'ai senti mon doigt craquer, j'ai pensé qu'il était fracturé. On m'a fait des radios et finalement ce n'est rien", a placidement expliqué Embiid après le match, ajoutant qu'il n'avait parfois "pas pu attraper le ballon avec (ses) deux mains" et qu'il y avait une possibilité pour qu'il ne joue pas contre Boston jeudi.
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Les Celtics bousculés
Peu auraient misé sur une victoire de Washington contre Boston, et pourtant les Wizards, qui n'avaient plus battu les Celtics depuis le 10 avril 2018, l'ont fait (99-94). Le meneur remplaçant Ish Smith a été le magicien du soir pour des Wizards, encore dépourvus de plusieurs de leurs meilleurs éléments mais très velléitaires, en réussissant 14 de ses 27 points dans le money-time (4 rbds, 4 passes). En face, Boston a semblé emprunté et a perdu sur le plan du combat. "Il faut le reconnaître quand cela se produit: ils nous ont botté les fesses", a dit Jaylen Brown, le seul à avoir tenu son rang (23 pts, 12 rbds) en l'absence, préjudiciable, de Kemba Walker, grippé. Les C's restent deuxième toutefois à l'Est
Doncic MVP
Les 47 points de Nikola Jokic, lors de la victoire de Denver à Atlanta (123-115), auraient pu faire du Serbe le joueur de la soirée. Mais le 11e triple-double de la saison de Luka Doncic, auteur de 21 de ses 38 points dans le troisième quart-temps pour faire basculer la rencontre remportée par Dallas contre Chicago (118-110), est une performance plus bluffante encore. Le prodige slovène, qui a ajouté 11 rebonds et 10 passes en 34 minutes, n'a pas encore 20 ans, et en l'absence de Kristaps Porzingis (genou), il s'occupe de tout chez des Mavs 6e à l'Ouest derrière Utah qui a ramené une 6e victoire consécutive de New Orleans (128-126).
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