NBA : Havlicek, Celtic éternel
"Il représentait le meilleur de la NBA". En une phrase, la président de la Ligue Adam Silver a tout dit pour saluer la mémoire de John Havlicek, qui a parti dans la nuit de jeudi. L'ancien arrière ou ailier se battait depuis longtemps avec la maladie de Parkinson. Il laisse un immense vide derrière son sillage et le monde du basket s'incline ce vendredi matin pour lui rendre hommage. Même un ancien Laker, éternelle franchise rivale des Celtics, fait part de toute sa sa tristesse.
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Havlicek aura donc fait toute sa carrière sous le maillot des Celtics entre 1962 et 1978. Il a remporté huit titres de champion NBA, seuls deux joueurs, ses coéquipiers Bill Russell et Sam Jones ont fait mieux avec respectivement onze et dix titres. Il est l'un des trois seuls joueurs à n'avoir jamais perdu une finale NBA et a également été sélectionné à 13 reprises pour le All Star Game.
Havlicek, d'origine tchèque et surnommé par ses coéquipiers "Hondo", a fini sa carrière avec un total de 26.395 points marqués, soit une moyenne de 20,8 points par match. Il détient également le record de matches de saison régulière (1.270 matches) disputés par un "C's". Le joueur se distinguait par une activité de tous les instants sur le parquet, renforcée par des qualités physiques largement au dessus de la moyenne. Celui qui aurait pu choisir de s'orienter vers le foot US (il avait été drafté par les Cleveland Browns) a finalement opté pour le basket. Un choix qu'il ne regrettera jamais.
"Un modèle pour des générations"
"Il se décrivait lui-même comme une homme d'habitudes et de discipline, une approche humble qui a produit des résultats extraordinaires", a rappelé Adam Silver. "Il a participé à certains des moments les plus forts de l'histoire de la NBA, il était un coéquipier fiable qui privilégiait la victoire, sa passion et son énergie en ont fait l'un des joueurs préférés des amateurs de basket et un modèle pour des générations de joueurs".
A l'issue de sa carrière de joueur, Havlicek n'a pas tenté, à la différence de beaucoup de ses coéquipiers, de devenir entraîneur. Ses investissements judicieux durant sa carrière de joueur dans une chaîne de restauration rapide lui ont permis de vivre confortablement sans devoir se reconvertir.
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