Kawhi Leonard porte les Clippers et fait tomber les Spurs, première victoire des Pelicans
► Leonard éperonne les Spurs
Ménagé mercredi à Utah, où les Clippers ont d'ailleurs concédé leur deuxième revers, Kawhi Leonard tenait à être prêt à affronter San Antonio, la franchise qui a lancé sa carrière et avec laquelle il a été une première fois champion en 2014, avant d'ajouter une deuxième bague en 2019 avec Toronto. Et pour mieux montrer tout le respect qu'il a pour Gregg Popovich, l'entraîneur qui lui a donné sa chance dès 2011, l'ailier a sorti un gros match, avec 38 points, 12 rebonds et 4 interceptions, qui a permis de contenir des Spurs accrocheurs à l'image de DeMar DeRozan auteur de 29 points.
Avant ces retrouvailles, Popovich avait rendu hommage au parcours de son ancien protégé. "Lorsque nous l'avons drafté, nous ne savions pas qu'il deviendrait Kawhi Leonard, tout comme nous ne savions pas que Manu (Ginobili) deviendrait Manu. On ne sait jamais comment un joueur va se développer, jusqu'où il va aller. Mais dès le départ, Kawhi avait une éthique de travail exemplaire." La grosse performance de Leonard, couplée aux 24 points de Montrezl Harrell ont permis aux Clippers de s'imposer sur le parquet des Spurs (103-97) tout en leur infligeant leur première défaite de la saison.
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► Les Pelicans décollent enfin
La morosité commençait sérieusement à affecter New Orleans en ce début de saison. D'abord en raison de la blessure à un genou du rookie-phénomène Zion Williamson, qui ne débutera pas en NBA avant décembre. Ensuite à cause de ces quatre défaites inaugurales, certes face à des "clients" (Toronto, Dallas, Houston, Golden State). Face à Denver, les Pelicans ont stoppé cette hémorragie pour ouvrir leur compteur victoire (122-107), grâce à des performances solides de Jalil Okafor (26 pts, 5 rbds), Brandon Ingram (25 pts, 5 passes) et Jrue Holiday qui revenait de blessure (17 pts, 9 passes). Côté Nuggets, où Nikola Jokic a été étonnamment peu mis à contribution malgré 13 points (à 5 sur 6 aux tirs), ce revers est le deuxième consécutif après quatre victoires d'entrée.
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► Nunn, la bonne pioche de Miami
On n'attendait pas le Heat si performant, mais son début de saison emballant laisse entrevoir un vrai potentiel, sans nom ronflant dans l'effectif. Du moins pas encore, car Kendrick Nunn, qui incarne le renouveau plein de peps des Floridiens, n'est que rookie et pas le plus médiatisé, comparé à Zion Williamson ou Ja Morant (Memphis). À Atlanta, que le Heat retrouvait en mode "back to back", 48 heures après s'être imposé chez lui, la victoire a encore été au rendez-vous (106-97). La quatrième en cinq matches. Et Kendrick Nunn a été déterminant avec 28 points dans la musette, son record personnel, tandis que Jimmy Butler a été plus discret (5 pts, mais 11 rebonds et 9 passes tout de même). Sans faire de bruit, Nunn présente une moyenne de 22,4 points à 51,8% de réussite aux tirs. Pas mal pour un joueur qu'aucun club n'avait sélectionné lors de la draft en 2018. À ce titre, il a battu le record de points (112) sur les cinq premiers matches disputés par un joueur non drafté.
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