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Finale NBA : Les Lakers surclassent le Heat (116-98) et prennent les commandes

Portés par leur duo star Anthony Davis – LeBron James, les Los Angeles Lakers ont débuté idéalement leur finale NBA mercredi en dominant largement le Miami Heat (116-98) à Orlando. La franchise californienne a frappé fort en faisant parler sa puissance et son talent. En face, Miami n'a pu que constater les dégâts et ils sont nombreux avec plusieurs blessures à déplorer.
Article rédigé par Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Anthony Davis et LeBron James, les deux stars des Los Angeles Lakers en action contre le Miami Heat lors du match 1 des finales NBA (KEVIN C. COX / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Il n'y a pas eu photo pour l'ouverture de la finale NBA. Séduisants depuis le début des playoffs, les joueurs du Miami Heat n'ont, cette fois-ci, pas véritablement existé. Les Los Angeles Lakers étaient trop forts, trop vite dans ce match 1 et l'ont emporté sans discussion (116-98). Le départ est idéal pour les joueurs de Frank Vogel, en quête d'un 17e sacre pour la mythique franchise de L.A.. Outre l'écart final conséquent, cette finale pourrait aussi avoir déjà basculé sérieusement vers la Californie, alors que trois joueurs majeurs de Miami se sont blessés.

Les Floridiens étaient pourtant les mieux en jambes en début de match, tranchants vers le cercle à l'image de leur leader Jimmy Butler (10-23, 7'). Mais cette entame idéale n'a pas duré, bien au contraire. Le bon travail des remplaçants des Lakers et la partition sans faute d'Anthony Davis ont rapidement fait basculer la partie dans le camp des pourpres-et-or. Irrésistibles d'adresse longue distance (11/17 à la mi-temps !), les coéquipiers de LeBron James ont pris les rênes de la partie pour ne plus jamais les lâcher.

Sous les yeux de l'ancien président Barack Obama, présent en tant que fan virtuel dans les tribunes de la bulle d'Orlando, Los Angeles est passé en mode rouleau compresseur pour signer une série hallucinante de 75-30 au Heat, apathique et totalement dépassé. De 65-48 au repos, l'écart gonflait inexorablement dans le troisième acte jusqu'à atteindre les trente unités (89-59). Davis (34 points, 9 rebonds, 5 passes et 3 contres) et James, tout proche du triple-double (25 points, 13 rebonds, 9 passes) ont contrôlé à leur guise pour assurer un succès confortable pour les Lakers, qui mènent 1-0 dans cette finale. "Dès le départ, je me sentais bien", a expliqué Davis, qui disputait son premier match de finale de sa carrière. "Un peu nerveux, mais quand on a repris le match en mains, je me suis mis à jouer mon basket. C'est un moment que j'ai attendu toute ma carrière et je veux m'assurer de saisir l'opportunité, car elle ne revient pas trop souvent."

Le Heat panse ses plaies et doit repenser sa stratégie

Le baroud d'honneur des deux débutants Tyler Herro (14 points) et Kendrick Nunn (18 points) dans le dernier quart-temps n'aura permis à Miami que de rendre le tableau d'affichage un peu moins sévère au buzzer final (116-98). Surtout, le Heat a peut-être perdu plus que le premier acte de cette finale. Ses trois meilleurs scoreurs ont tous fini la rencontre avec des bobos plus ou moins sérieux. 

Le meneur slovène Goran Dragic (6 points, 3 passes) n'a pas joué de la deuxième période et souffre d'une aponévrosite plantaire qui pourrait lui faire manquer le reste de la série. Déjà touché au bras en finale de conférence contre Boston, le si précieux pivot Bam Adebayo (8 points, 4 rebonds) a, lui, rejoint les vestiaires dans le troisième quart-temps pour des douleurs à l'épaule. Si les premiers examens sont revenus négatifs, le All-Star sera sans doute diminué pour le match 2 vendredi. Pour sa part, Jimmy Butler a fini meilleur marqueur des siens mercredi (23 points) en serrant les dents après s'être donné une entorse de la cheville sur la dernière action de la première période.

"On sait à quel point nous devons jouer presque à la perfection", a réagi Butler. "On sait ce qu'on n'a pas fait. On n'a pas été au rebond, on ne leur a fait manquer aucun tir, on ne les pas rattrapés, voilà comment on s'est mis dans cette situation. Nous devons juste être plus durs. Nous devons nous battre davantage. Je ne pense pas que nous l'ayons assez fait. Et puis, ça n'aide pas quand on ne rentre pas de shoots." Sans Dragic, le coach Erik Spoelstra va devoir s'ajuster et trouver les mots justes pour relancer ses ouailles. Cela tombe bien, le technicien est un des meilleurs en la matière quand il s'agit de trouver des solutions tactiques avec les moyens à sa disposition. Pour ce qui est des discours, "je n'ai pas le message que je vais leur faire passer pour le moment, mais j'ai une nuit pour trouver" rassurait-il après la défaite. La nuit, parait-il, porte conseil.

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