Diaw impatient de jouer la finale
"Je suis déjà passé pas loin, avec trois finales de conférences mais jamais la grande. Alors je suis content de pouvoir enfin participer. Je suis un peu impatient", a commenté celui qui évolue en NBA depuis 2003. Diaw et les Spurs, à commencer par leur maître à jouer Tony Parker, vont devoir prendre leur mal en patience, l'incertitude régnant dans l'autre finale de conférence entre le Miami Heat et les Indiana Pacers (2-2).
Des Spurs "vieilliasants" mais qui ont de l'expérience
"Il y a pas mal de jours entre notre dernier match et le premier de la finale. Le danger serait de s'endormir, mais avec la finale, l'excitation est telle que ça ne devrait pas se produire. On attend ça et l'adrénaline ne va pas redescendre", a commenté Diaw. Le capitaine de l'équipe de France voit même cette petite coupure comme intéressante sur le plan physique. "On a le temps de se reposer et c'est bien qu'on ait cette période de repos. On a quand même des joueurs assez âgés", a-t-il plaisanté. Comme chaque année, les critiques n'ont pas épargné les Spurs, dont le Big Three (Tim Duncan, Manu Ginobili et Tony Parker) n'est plus de première jeunesse (respectivement 37 ans, bientôt 36 et 31 ans)."Je ne vois pas ça comme une revanche. En fait, il y a cette expérience qui nous aide et qui nous a permis d'être aussi réguliers pendant la saison et d'être en finale. C'est l'âge et l'expérience qui nous ont permis d'être en finale. Personnellement, je pense que c'est un bonus", a-t-il souligné.
Sur la finale à venir, Diaw n'a pas exprimé de préférence quant à l'adversaire à affronter. "Franchement, je ne sais pas qui va passer. J'aurais dit Miami mais Indiana ne leur réussit pas trop. C'est compliqué, les deux équipes sont fortes, bonnes offensivement. Ce sont deux forces, on ne peut pas s'attendre à moins de toute façon, car c'est la finale NBA". Pour Diaw, une seule chose est sûre: "on est meilleurs que l'an dernier, on a continué à progresser en équipe et les jeunes ont pris de l'expérience.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.