Ligue féminine - finale: Tarbes s'offre un sursis
Les Berruyères qui chassent un quatorzième titre national, trois ans après le dernier, pensaient avoir bien fait le plus difficile en l'emportant avec la manière (respectivement de 20 et de 24 points) lors des deux premières confrontations. Et elles ont eu toutes les cartes en main pour être sacrées dès ce 3e rendez-vous. Mais les Tarbaises dans leur salle n'avaient pas envie de baisser pavillon.
Flamboyantes il y a trois jours, les filles de Bourges ont paru cette fois totalement amorphes, beaucoup plus dans la réaction que dans la maîtrise, à l'image de Valériane Ayayi (2 points seulement alors qu'elle en avait inscrit 18 lundi) dans un collectif grippé. Malgré tout, les filles d'Olivier Lafargue ont trouvé des atouts, notamment défensifs, pour contrer des Tarbaises survoltées mais encore maladroites. Même si Abel Gaye (14 pts) et Michèle Plouffe (16 pts, 12 rebonds), pour les Pyrénéennes, se sont appliquées à entretenir le score jusqu'à l'ultime seconde d'une prolongation d'un match qui semblait ne pas vouloir se décanter.
"On est encore vivant"
Mais si, du côté de Bourges, la sœur belge, Katherine Plouffe (18 pts) a suppléé aux absences d'Ayayi et de Johannes, après un départ plutôt réussi, on s'est un peu emmêlé dans les systèmes, et surtout la réussite n'a pas été au rendez-vous. Les Tarbaises ont eu le mérite d'y croire jusqu'au bout et de conclure sur le fil pour s'offrir un match 4 toujours dans leur salle, samedi prochain.
"On est content d'offrir au public bigourdan une rencontre supplémentaire. Le scénario, prolongation et victoire à plus un, tout le monde en rêve", s'est réjoui l'entraîneur des Tarbaises François Gomez. "Tant que Bourges n'est pas allé chercher cette troisième manche, on est encore vivant. On a encore un match chez nous. J'espère que l'on retournera à Bourges, c'est une ville sympathique", synonyme de match 5 décisif dans cette finale, a-t-il malicieusement glissé.
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