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L'ASVEL au pied du Mans

Battu en terre mancelle (85-75) à l'aller, Villeurbanne doit remonter dix points de retard pour décrocher son ticket pour le 3e tour des qualifications de l'Euroligue. Un défi majeur pour une équipe déjà invitée dans cette épreuve. Cet affrontement est déjà le moyen de marquer son territoire sur la scène nationale.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Charles Kahudi (Le Mans) défend sur Edwin Jackson (ASVEL) (DENIS LAMBERT / MAXPPP)

"Ca fait beaucoup". Vincent Collet, l'entraîneur de l'ASVEL, est conscient de la tâche énorme qui attend son équipe. En s'inclinant de dix points au Mans lors du match aller, sa formation s'est sérieusement compliqué la tâche, ne parvenant pas à contrôler les fins de mi-temps et étant dominée à l'intérieur. "On est jeune et neuf, espérons que ce ne soit que ça", glissait l'entraîneur. "Le but, c'est d'être à +11 à la fin du match, pas au bout de dix minutes". Dans sa poche, il possède un atout, en la personne de son shooteur portoricain Angel Daniel Vassallo, auteur de 29 points mardi soir.

"On ira à Villeurbanne pour gagner d'un point et non pas perdre de deux points", affirme JD Jackson, le coach du Mans. Les deux équipes ont l'habitude de se croiser régulièrement en France, et chacun connaît les atouts de l'autre. L'équipe sarthoise peut s'appuyer sur "l'altruisme et la profondeur" de son banc, et bien évidemment sur ce pécule de dix points qui pourrait être suffisant pour s'emparer de son ticket pour le 3e tour de ces qualifications de l'Euroligue, dans la salle de l'Astroballe. Une façon également de prendre un certain ascendant pouvant se révéler déterminer cette saison. Une qualification ne signifierait pas encore la libération puisqu'il faudra encore battre l'effrayant Khimki Moscou, vainqueur de 29 points à l'aller de son deuxième tour à Kiev, pour voir la lumière.

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