Finales NBA : Miami retrouve San Antonio et ses Français
Le 18 juin 2013, l'American Airlines de Miami n'en revient pas. Le Heat, son chouchou, est mené de 5 points à 28 secondes de la fin du match 6 des finales NBA ; Lebron James et ses coéquipiers sont en passe de laisser le titre aux Spurs de San Antonio. Un retour inespéré puis un match 7 convaincant inverseront la tendance ; Miami est champion, San Antonio est sonné. Douze mois plus tard, les Texans se voient offrir une revanche au terme d'une saison menée tambour battant.
Passés tout près de l'élimination au premier tour des play-offs face à Dallas, les Spurs du coach Gregg Popovich partent avec une longueur d'avance. Leur collectif bien huilé, la qualité de leur banc, les autorisent à regarder le champion en titre avec confiance. Mais attention, en face, le Heat n'a connu aucun problème pendant les play-offs, éliminant tous ses prétendants sans coup férir, dans une conférence Est certes plus faible.
Boris Diaw, l'un des deux "Frenchies" des Spurs avec Tony Parker, fait confiance à son équipe pour appliquer toute sa "discipline".
Un duel qui sent la poudre
Cette affiche au meilleur des sept matchs est alléchante à plus d'un titre. C'est d'abord l'histoire d'une rivalité construite sur la régularité dans la performance entre deux équipes majeures de la ligue. C'est ensuite l'affrontement entre deux "Big Three" : Tim Duncan-Tony Parker-Manu Ginobili côté Texan, Lebron James-Dwyane Wade-Chris Bosh côté Floridien. Le jeu de passes des Spurs face à la vitesse du Heat, le collectif face au talent individuel, le bling-bling face à la discrétion... Une de ces histoires de rivalité qu'adore la NBA.
D'ailleurs, pour une fois dans la très policée ligue nord-américaine, le duel a commencé avant même l'affrontement sur le parquet, dans les conférences de presse d'avant-match. Le très discret Tim Duncan, 38 ans dont 17 passés aux Spurs, a allumé la mèche : "On voulait absolument retrouver Miami en finale, maintenant il nous reste quatre matchs à gagner et cette fois, on va le faire [...] On a encore le sale goût dans la bouche de la dernière finale ". Réponse immédiate de "King James" : "Ils ne nous aiment pas, ils ont voulu nous retrouver et ils ne seront pas déçus [...] Nous avons confiance, on ne les redoute pas, nous aussi on voulait les retrouver... " Début des (vraies) hostilités dans la nuit de jeudi à vendredi à l'AT&T Center de San Antonio.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.