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L'Olympiakos surprend Moscou en Euroligue

L'Olympiakos a mis KO le CSKA Moscou en demi-finale de l'Euroligue, 69 à 52, vendredi à Londres, et reste en course pour conserver son titre dimanche, face au Real Madrid qui est sorti victorieux du duel espagnol contre Barcelone (74-67). Cette victoire d'Olympiakos est une surprise car le club grec se présentait à Londres avec le moins bon bilan des quatre qualifiés au Final Four. Mais c'était aussi le cas l'année dernière, lorsqu'il avait battu successivement Barcelone et le CSKA Moscou pour décrocher son deuxième titre européen.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Kostas Sloukas (Olympiakos)

Le club grec n'a laissé aucune place au suspense, contrairement à ce qui s'était passé l'année dernière dans une finale remportée au "buzzer" face au même adversaire. L'Olympiakos s'est détaché dès la fin du premier quart-temps (24-17) et n'a plus jamais été inquiété, navigant avec une confortable avance d'une quinzaine de points face à une équipe russe terriblement maladroite (33% à 2 points).

Efficacement orchestrés par la paire de meneur grecs Spanoulis et Sloukas, les joueurs du Pirée ont un peu mieux ajusté la cible, en particulier leurs grands, comme le colossal macédonien Antic (2,10 m), auteur de 13 points dont deux paniers primés. Ils ont aussi nettement dominé à l'intérieur grâce au dynamisme de l'Américain Hines (13 points, 10 rebonds).

Du côté du CSKA, les leaders ont fait faillite, à l'image des Serbes Teodosic à la mène (1 sur 9 au tir) et Krstic au pivot (2 points). On n'a pas vu non plus le vieux Papaloukas, un autre ancien du Pirée (0 point). Le scénario du match n'a pas aidé à enflammer l'O2 Arena, théâtre de la finale olympique l'été dernier, qui n'avait pas fait le plein cette fois et où l'ambiance n'égalait pas celle des grands pays de basket.

Après la domination des Grecs, dans une ambiance un peu terne, le "clasico" Madrid-Barça a été  beaucoup plus mouvementé. Après plusieurs renversements de situation, les Barcelonais ont bien cru  tenir la victoire lorsqu'il ont mené de neuf points dans le dernier quart-temps  (61-52) à 7 min 30 de la sirène. Mais Madrid a réagi dans les cinq minutes suivantes pour infliger à son  grand rival un terrible et définitif 17 à 2.

Avant le suspense  du finale, chaque équipe a eu ses moments forts et  faibles, le Real Madrid remportant les deuxième et quatrième quarts-temps grâce aux grosses performance du vétéran Felipe Reyes à l'intérieur (17 points) et  des meneurs Sergio Llull (13 points) et Sergio Rodriguez (12 points), et le  Barça les premiers et troisièmes dans le sillage du pivot Tomic (18 points) et  du meneur Huertas (19 points). La star Navarro (9 points) a été absente dans le  "money time".

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