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EuroCoupe féminine : "Un gros combat nous attend", prévient Agnès Saint-Gès, présidente du Tango Bourges Basket avant la finale contre Venise

Les joueuses d'Olivier Lafargue affrontent Venise en finale d'EuroCoupe, jeudi, dans leur salle du Prado.

Article rédigé par franceinfo: sport - Louis Delvinquière
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Les joueuses de Bourges célèbrent leur victoire en championnat face à l'ASVEL féminin, le 18 décembre 2021. (JOEL PHILIPPON / MAXPPP)

Qui pourra arrêter les Tangos ? Qualifiées en finale dans les derniers instants après un match tendu face à Galatasaray en demi-finales d'EuroCoupe (69-67) mardi 5 avril, les joueuses de Bourges Basket vont affronter de redoutables Vénitiennes en finale, jeudi 7 avril. La dernière marche à franchir dans la compétition européenne pour l'équipe fanion du club dirigé par Agnès Saint-Gès. Avant la finale, la présidente du club du Cher, déjà victorieux par trois fois de l'Euroligue (1997, 1998, 2001) et une fois de l'EuroCoupe (2016), se confie à franceinfo: sport sur cette rencontre à enjeu(x).

Franceinfo: sport : Quel est l'état d'esprit de l'équipe, du club avant cette finale et après le succès obtenu de justesse face à Galatasaray en demi-finales (69-67), mardi ?

Agnès Saint-Gès : Il y a eu une grande émotion et de la fierté sur le moment avec cette victoire dans le "money time". Mais l'heure d'après, on s'est déjà concentrés exclusivement sur la finale. Un gros combat nous attend, sur et en dehors du terrain.

Et ce pourrait être une très belle fête devant un public acquis à la cause de Bourges, dans la salle du Prado ?

Toutes les équipes sont à pied d'oeuvre pour accueillir le public. Jouer à domicile est un plus avec notre public qui joue son rôle, nous l'avons vu lors de la demi-finale. Il transcende nos filles, leur permet de trouver l'énergie même si elles sont des professionnelles.

C'est un beau parcours en EuroCoupe qui ne demande qu'à être concrétisé. On imagine que vous ressentez beaucoup de stress avant ce grand rendez-vous ?

Il faut que ce soit du bon stress. Nous devons atteindre cet objectif que nous nous sommes fixés en début de saison.

Cette finale va se disputer face à une redoutable équipe de Venise, troisième du championnat italien et victorieuse des Turques de Mersi en demi-finales (85-80). Quelles seront les clés du match pour battre les Italiennes ?

On repart à zéro, c'est une feuille blanche. Nous avons, comme en demi-finales, un effectif avec des absences, donc on ne fonctionne pas avec les changements habituels. Demain, ce sera le collectif qui sera la clé : les filles travaillent pour ces moments. Il y aura plusieurs secteurs décisifs : la défense, la combativité, la solidarité et un peu de réussite (sourire).

"Ce sont les titres qui sont importants"

Cette finale est-elle, pour vous, le point d'orgue de votre saison ?

Nous avons un très beau bilan sportif cette saison. Nous avons quatorze victoires en Coupe de France et nous sommes en finale cette saison (face à Landes Basket le 23 avril), onze victoires en championnat et nous sommes assurées de terminer premières de la saison régulière avec trois matchs restants. Nous respectons pour l'instant nos objectifs fixés en début de saison, mais désormais il faut aller jusqu'au bout. Ce sont les titres qui sont importants au final. 

Avec cette nouvelle finale et ce potentiel titre, Bourges deviendrait encore davantage une place centrale du basket féminin. Comment expliquez-vous de tels résultats sur la durée ?

C'est tout le travail en amont : 25 ans de continuité que nous prolongeons. On se bat pour rester à ce haut niveau avec une concurrence de plus en plus difficile. Les équipes se renforcent, se professionnalisent. À Bourges, c'est aussi l'état d'esprit du club qui fonctionne avec un collectif qui gagne. Et cela s'est vu lors de la demi-finale. En Europe, nous sommes comme le petit poucet. C'est beaucoup plus difficile d'aller au bout. Cette coupe est donc une opportunité pour nous de nous développer.

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