Tony Parker: "On n'a pas une grosse marge"
Quel bilan dressez-vous de ces trois premiers matches?
Tony Parker: "L'essentiel a été fait. On a ramené trois victoires. Maintenant, on a encore une bonne marge de progression. Depuis le début de la préparation, je le répète: toutes les équipes vont vouloir faire leur meilleur match contre nous. Il faut s'y préparer."
Où se situe cette marge de progression?
TP: "En attaque, on peut être encore plus patients. Le fait de jouer à la maison nous rend tous un peu excités. On veut tous montrer ce que l'on sait faire. Si on arrive à être plus patients et à jouer sur les points faibles de l'équipe adverse, ce sera déjà du bonus. D'un autre côté, c'est un peu normal, car ce n'est pas facile de jouer à domicile. Il y a beaucoup de pression. A nous d'être intelligents et de ne pas vouloir écraser tout le monde de vingt points. On ne pourra pas le faire. Ce n'est pas parce que notre équipe est talentueuse que l'on va dominer tout le monde. On n'a pas une grosse marge comme les États-Unis. Il faut essayer de ne pas jouer trop vite, de bien défendre et, quand on est en avance de 8, 10 ou 12 points, faire en sorte de terminer les matches en gardant cette écart. Hier (lundi), on a eu de très bons tirs, mais on a été très maladroits. Le côté positif, c'est d'avoir gagné le match en tenant défensivement."
Cette équipe donne l'impression de n'avoir peur de rien. A-t-elle besoin d'avoir justement peur pour progresser?
TP: "C'est important pour une équipe d'avoir confiance. Nous ne sommes pas pour autant arrogants. Nous savons que nous pouvons perdre. Mais, même en sachant cela, il faut quand même avoir confiance parce qu'on ne peut pas laisser la pression de l'événement prendre le dessus et jouer avec la peur."
Votre entente avec Nando de Colo porte ses fruits. Comment jugez-vous ses progrès ?
TP: "On voit qu'il a pris de l'assurance avec la grande saison qu'il a réalisée à Moscou. On aura besoin qu'il soit au top. Il faut qu'il reste agressif, qu'il joue de la même façon. Moi, je vais m'adapter, Nico (Batum) aussi. Le rôle de Nando est différent. Avant, c'était plus un sixième homme de luxe. Aujourd'hui, c'est plus le rôle d'Evan Fournier. Je pense qu'Evan va
monter en puissance. J'ai confiance en lui. Il a de grosses qualités. Je sais qu'il va nous sortir un gros match. On aura besoin de tout le monde pour aller au bout. Un Euro, c'est très long. Hier c'est Mickaël Gelabale qui a été très, très fort. Pour gagner une compétition, il faut que le banc soit performant."
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