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Parker : "C'est bien d'avoir du sang frais"

"C'est bien d'avoir du sang frais", reconnaît le meneur Tony Parker, toujours aussi motivé de retrouver l'équipe de France de basket-ball, renouvelée dans son secteur intérieur, qu'il a rejointe vendredi soir à Pau.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Tony Parker  (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

Dans quel état physique êtes-vous ?
T.P : "Je me sens bien, content d'être en équipe de France. Je prends toujours autant de plaisir, de fierté à représenter la France, à porter le maillot bleu. J'ai eu pas mal d'obligations mais physiquement, je ne me sens pas trop fatigué. Ce n'est pas la première fois que je vais jusqu'en finale NBA et que j'enchaîne avec l'équipe de France. On va essayer de monter en puissance, on en a parlé avec Vincent (Collet, le sélectionneur) qui va me ménager un peu par rapport aux matches amicaux et aux entraînements mais je suis prêt à démarrer. Tant que je suis frais mentalement".
   
Il n'y a pas de favori dans cet Euro au regard des absences...
T.P : "Oui et non. Il y a beaucoup de bons joueurs, de bons jeunes. Prends l'Espagne, même s'il n'y a pas (Pau) Gasol et Navarro, il y a quand même une grosse équipe quoi qu'il arrive. L'Euro sera très très relevé. J'ai envie de faire quelque chose de bien, de créer une surprise. On ne nous attend plus, on n'est plus favori, c'est bien d'être dans cette position".
   
Quel est votre sentiment concernant ces absences et leurs raisons ?
T.P : "C'est pareil pour tous les pays. Chacun fait son programme, a ses priorités, ses choix de carrière. Moi je respecte les décisions de tout le monde. Il faut se concentrer sur les joueurs qui sont là, faire avec eux. J'ai entendu pas mal de bonnes choses, ils sont très motivés et les gens devraient davantage parler de ça que des absents".
   

Les nouvelles têtes, notamment à l'intérieur, changent-elles quelque chose dans l'approche stratégique ?
T.P : "Pas du tout. Chaque fois que tu commences une compétition, tu veux faire le mieux possible. C'est bien des fois d'avoir du sang frais. A l'entraînement, ça bastonne apparemment. Pour nous les anciens, ça te remotive, te booste, ils veulent te titiller. On va avoir un rôle de grands frères pour les aider et accélérer le processus parce que même s'ils ont envie, qu'ils sont motivés, tu ne peux pas remplacer l'expérience. Ce sera à nous de les guider et les préparer le mieux possible".
   
C'est votre 7e campagne européenne, vous n'avez pas une certaine lassitude à revenir chaque été ?
T.P : "Non. C'était clair et net que j'allais venir en équipe de France. J'ai  toujours adoré jouer avec le maillot bleu, j'ai dit que je me reposerais après ma carrière, j'aurais le temps d'avoir des vacances, de voir la famille. On ne peut pas jouer au basket pendant 50 ans, il faut en profiter quand tu es en bonne santé et en forme. L'équipe de France me permet de rester en forme. C'est  soit tu joues avec l'équipe de France soit tu te tapes les pistes d'athlétisme avec le préparateur physique des Spurs... (rires) J'aime bien la compétition, essayer de gagner des médailles. On en a déjà deux depuis que je suis là, on a fait le meilleur résultat en 2011 (2e). En 2005 (3e), on n'avait pas fait de médaille depuis 50 ans. J'ai envie d'avoir le maximum de médailles avant que je prenne ma retraite en 2016. Je vais essayer d'en profiter, il n'y a plus que quatre compétitions".

          Propos recueillis en conférence de presse

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