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L'Espagne trébuche à son tour

Après la France, finaliste en 2011, battue la veille, l'Espagne, double tenante du titre, est tombée dès son deuxième match jeudi à l'Euro-2013 messieurs de basket, face aux pays hôte, la Slovénie (69-78).
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Ce revers, même si la Slovénie est considérée comme un possible outsider  pour le podium, confirme que l'Espagne, privée de trois joueurs majeurs (Pau  Gasol, Juan Carlos Navarro et Serge Ibaka), est sans doute moins forte que les  années précédentes. Cela laisse aussi à penser qu'aucune équipe n'est à l'abri d'une mauvaise  surprise et que bien des rebondissements sont à attendre lors de cet Euro.  

Les Espagnols paraissaient avoir le match bien en main à la pause (33-25),  mais leur défense a ensuite pris l'eau (53 points encaissés).  Cette défaite ne devrait pas avoir de conséquences désastreuses pour  l'Espagne concernant la qualification pour le deuxième tour. Mais elle signifie  qu'elle abordera sans doute cette phase avec au maximum 2 points, car la  Slovénie devrait se qualifier sans mal.

Après s'être pris les pieds dans le tapis face à l'Allemagne (80-74), la  France s'est bien rétablie en donnant la leçon à la Grande-Bretagne (88-65),  avec une bien meilleure implication. Mais la situation est encore bien confuse dans son groupe, où l'Allemagne a  perdu le bénéfice de son exploit initial en s'inclinant devant la Belgique  (73-77 a.p.) et où, contre toute attente, c'est l'Ukraine qui mène la danse,  après avoir dominé Israël (74-67). 

La Lituanie se rachète

Autre poids lourd à avoir perdu en ouverture, la Lituanie s'est rachetée  devant la Macédoine (75-67). Les Lituaniens ont bien contrôlé Bo McCalebb (11  points) et la Macédoine, sensation de la précédente édition (4e), est en danger  d'élimination. Car dans ce groupe B, la Lettonie joue les trouble-fête, après avoir signé  un deuxième succès, face au Monténégro (81-80).  

Finalement, une seule nation continue à mener grand train : la Grèce. Elle  est venue à bout d'une Russie très diminuée (80-71), avec toujours un  exemplaire effort collectif. Dans cette poule, la Turquie, corrigée par une Italie renaissante (75-90),  est en fâcheuse posture.

Les vice-champions du monde 2010, qui avaient déjà failli être éliminés au  premier tour en 2011 avant de s'en sortir assez miraculeusement, joueront un  match à la vie à la mort samedi contre la Grèce.

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