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Gaëlle Skrela : "Il ne faut plus que ça se reproduise"

A la veille du dernier match du deuxième tour de l’Euro, dimanche (20h30), contre la Biélorussie, l’arrière Gaëlle Skrela reconnaît que l’équipe de France doit "retrouver de l'agressivité et la combativité", qui avaient fait cruellement défaut aux Bleues vendredi, face à la Turquie. Pour l’heure, ces lacunes n’empêchent pas les Bleues d’être en quarts de finale. Mais il faudra vite les gommer si les vice-championnes d'Europe veulent voir plus loin dans cette compétition.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Gaëlle Skrela, l'arrière de l'équipe de France féminine. (THOMAS SAMSON / AFP)

Qu'est-ce qui explique que vous vous soyez effondrées dans le dernier quart-temps face à la Turquie (56-66), vendredi ?
Gaëlle Skrela :
On a surtout été dominées dans l'agressivité et la combativité. Quand on revoit les images, elles nous prennent des rebonds offensifs et elles remontent sans qu'on n’ait aucune réaction. On sait que les Turques, leur qualité  N.1 c'est de se battre tout le match. On n'a pas pu développer notre jeu de contre-attaques, qui des fois nous donnent un peu d'air, quand au niveau de  l'attaque placée c'est plus difficile. Surtout qu'elles ont beaucoup défendu en zone et qu'on n'aime pas trop ce style de défense. L'adresse, ça va, ça vient. C'est le basket, on ne peut rien y faire. Alors que l'agressivité, la défense, ce sont des valeurs qui doivent faire partie de notre équipe et sur lesquelles on n'a pas le droit de faillir. Ce qu'on a fait hier (vendredi), il ne faut plus que ça se reproduise.
   
Comme contre la Grèce, vous avez buté contre la zone turque. Pourquoi ne parvenez-vous pas à vous adapter à ce type de défense ?
G. S. :
C'est quelque chose qu'on n'a pas l'habitude d'attaquer, et qui ne nous correspond pas du tout. Mais il faut qu'on fasse un effort et qu'on se concentre sur ça, parce que moins ça va nous plaire plus les autres vont le  faire. Il faut qu'on trouve les solutions ensemble pour se dépatouiller de ce  piège et imposer notre jeu. Nous, les extérieures, on doit toutes prendre nos  responsabilités quand le moment se présente. On est capable de le faire. Il suffit qu'on retrouve de l'agressivité. Ca va nous redonner de la confiance et  après ça devrait nous remettre dans le droit chemin. Si on gagne quelques  ballons, si on joue plus vite, ça nous donnera des points faciles et ça nous  empêchera de cogiter. Quand vous mettez des paniers faciles, vous avez un  certain enthousiasme, une certaine euphorie qui permettent d'attaquer la zone avec plus de légèreté. Plus on va jouer contre des zones, plus on va trouver de solutions et de repères.

Une victoire contre la Turquie vous aurait assuré la première place du  groupe, alors que maintenant vous pouvez aussi bien finir premières que  quatrièmes...
G. S. :
C'est sûr que si on gagnait hier (vendredi), on étaient premières et que le match contre le Bélarus comptait peut-être un peu moins. On a perdu un match, on n'est pas fières de ce qu'on a fait, mais ce n'est pas un match à élimination directe, ce n'est pas le quart de finale. On a fait des erreurs. Ce sont des choses qu'on peut corriger, qu'on doit corriger. On a pris conscience de ce qu'on avait mal fait et c'est à nous de réajuster notre attitude sur le terrain et de retrouver ce qu'on avait fait jusqu'à présent, pour retrouver notre équipe, notre collectif, notre défense et remettre les choses dans l'ordre. Et j'espère que ça devrait passer contre le Bélarus.

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