Euro féminin : la France déroule face au Monténégro
Elles s’étaient données pour mission de soigner leur entame. Bousculées lors du premier match contre la République-Tchèque malgré la victoire (74-61), les Bleues de Valérie Garnier s’étaient mises en difficulté d’entrée de jeu entre finition en berne et un collectif tant défensif qu’offensif imprécis. En dehors de la victoire et de la performance de sa doublette Epoupa-Hartley, il n’y avait pas grand-chose à garder de leurs grands débuts dans cet Euro 2019. C’est un tout autre visage que l’équipe de France a proposé face à un adversaire plus prenable. Les Bleues ont déroulé leur basket et ce dès la première minute de jeu.
Les cadres au rendez-vous
Cette fois, le duo Epoupa-Hartley a pu compter sur l’ensemble de ses coéquipières pour lancer la machine et s’imposer (53-88) contre des Monténégrines étouffées. En tête de file, les cadres Marine Johannès (meilleure scoreuse avec 15 points), Sandrine Gruda et Endy Miyem dont on attendait bien mieux après un premier match trop discret. Ces dernières ont fait parler leur aisance à mi-distance et dans la peinture permettant aux Bleues de faire le break dès le premier quart (13-24).
Dans le même temps, la virevoltante meneuse Olivia Epoupa (meilleure passeuse avec 6 passes) continuait son festival de passes et d’interceptions pour alimenter ses compères.
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Une victoire collective
Mais le succès du soir est avant tout une victoire collective. Appliquées en défense, très efficaces en aide, les Bleues ont cadenassé la bouteille poussant leurs adversaires à tenter des tirs de plus en plus difficiles. Dans le même temps, les Françaises ont fait admirer leur jeu de passes vives, on fait vivre le cuir pour balader les Monténégrines dans leur partie de terrain et s’offrir des paniers faciles.
Surtout, cette fois, tout le monde a participé à la fête. La supériorité française qui s’est confirmée au fil des minutes n’a jamais été secouée par les multiples changements procédés par la sélectionneuse tricolore, Valérie Garnier. Les Françaises ont même clôturé la partie avec la jeune garde tricolore sur le terrain (Ornella Bankolé 21 ans , Alexia Chartereau 20 ans, Sara Chevaugeon 26 ans, Marine Fauthoux 18 ans et Iliana Rupert 17 ans).
En parvenant à mobiliser avec efficacité l’ensemble du groupe, la technicienne s’est assuré un gain de confiance considérable pour une jeune équipe (24 ans d’âge en moyenne) privée de plusieurs cadres et dont l’ambition principale est de décrocher une place qualificative pour les JO. Prochaine étape, le dernier match de poule contre la Suède dimanche (20h).
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