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Euro-2015 dames - Garnier : "Il faut qu'on trouve des solutions"

Valérie Garnier, l'entraîneur de l'équipe de France féminine de basket battue par la Turquie (56-66) à l'Euro-2015, vendredi à Debrecen (Hongrie), a reconnu qu'elle allait devoir "trouver d'autres solutions" pour aider Sandrine Gruda, esseulée en attaque.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
L'entraîneur de l'équipe de France Valérie Garnier (ATTILA KISBENEDEK / AFP)

Qu'est-ce qui fait la différence dans ce quatrième quart-temps, si difficile pour vous?
Valérie Garnier: "C'est l'envie. J'ai vu une équipe turque qui avait envie. Elle l'a prouvé en allant chercher des rebonds. Et ces rebonds là nous ont coûté très cher, parce que c'était après de bonnes défenses. Elles sont allées chercher des ballons, alors qu'on venait de tenir deux ou trois un contre un, ce qu'on avait eu des difficultés à faire jusque-là. Et puis, on leur on a donné une deuxième, une troisième chance et au bout d'un moment on prend les paniers. Après, elles nous ont +trappé+ à l'intérieur. La fatigue aidant, on a eu un peu un manque de lucidité dans la façon de ressortir les ballons."
   
En attaque, vous avez aussi eu du mal à trouver d'autres solutions que Sandrine Gruda...
V.G: "Bien sûr. Endy (Miyem) nous manque, parce qu'elle aère un peu le secteur intérieur quand elle est associée à Sandrine. C'est l'un de nos scoreurs, qui est entre 10 et 15 points par match. Si on rajoute 10 à 15 points, avec de la régularité, ça soulage un peu Sandrine, les gens sont moins focalisés sur elle. Mais il faut quand même qu'on trouve des solutions. On peut les trouver dans la course, pour avoir des paniers faciles. Mais pour ça, il faut avoir les rebonds, il ne faut pas laisser les rebonds offensifs aux adversaires. Il y a deux joueuses qu'on a voulu impacter et qu'on n'a pas réussi à faire sortir: c'est (Lara) Sanders et (Nevriye) Yilmaz, qui tiennent toujours à bout de bras l'équipe turque."
   
Vous avez raté une occasion d'assurer la première place. Est-ce que cette défaite risque de laisser des traces?
V.G: "Bien sûr, la défaite laisse des traces. Aujourd'hui, on peut presque finir à toutes les places, tellement la poule est serrée. Et ça ne dépend plus de nous. Il faut qu'on batte le Belarus. Si on veut la première place, il faut que la Turquie perde. Donc, ça fait beaucoup de si. Et si on perd contre le Belarus, et que d'autres gagnent, on peut aller jusqu'à la troisième place. Je ne sais pas si on peut aller jusqu'à la quatrième. Je ne me suis pas encore penchée sur le sujet. On avait les cartes en mains pour être dans une autre situation, on les a mal jouées."

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