Donnadieu reste fier de Nanterre
Que retenez-vous du match de ce soir et de la campagne en Euroligue ?
Pascal Donnadieu: "On n'a rien à regretter sur ce match. On a affronté une équipe qui nous était largement supérieure et c'était presque impossible de gagner dans la mesure où Fenerbahçe a fait un très bon match. Je retiens un sentiment de fierté sur cette campagne en Euroligue. On nous promettait l'enfer et on était encore en course à la dernière journée. On a fini épuisé, rincé, mais le club a montré qu'il était capable de réussir. Mais tous les acteurs du basket nanterrien peuvent être fiers et ça atténue un peu la déception."
Avec le recul, qu'auriez-vous fait différemment pour pouvoir atteindre le Top 16 ?
P.D. : "On a essayé de rentrer dans cette compétition avec un maximum d'intensité. Après la victoire sur le Partizan, on nous voyait déjà au Top 16 mais je savais que ça serait compliqué. On est passé à travers à Kiev la semaine dernière donc c'est sûrement qu'on n'a pas bien fait les choses. Mais regardez les effectifs, même celui de Kiev, et vous verrez qu'il y a un monde d'écart. Et je ne parle même pas des budgets. Sur ce dernier tiers d'Euroligue, il nous a manqué un joueur qui avait fait un très bon début de saison, Gladyr. C'est mon plus gros regret, mais ça fait partie d'une saison. On a toujours essayé de tirer le maximum du groupe. Il faut être réaliste, la place de Nanterre ne se situe pas dans le Top 16. En termes d'effectifs, de moyens ou de structures."
Comment expliquez-vous la mauvaise série des clubs français en Euroligue (aucun club n'a atteint le Top 16 depuis 2007, ndlr) ?
P.D. : "La proA est très homogène et ce n'est jamais la même équipe qui dispute l'Euroligue. Les clubs manquent d'expérience. On aurait besoin qu'un club soit champion deux ou trois ans de suite. Mais on n'a pas été ridicule comme on nous le promettait. J'espère que les clubs français arriveront à atteindre le Top 16 la saison prochaine."
Nanterre est reversé en Eurocoupe. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
P.D. : "Ce n'est pas une compétition par défaut. On a la chance de pouvoir disputer cette compétition et on va lutter. Mais ça sera compliqué quand on voit nos futurs adversaires, comme Cantu, un habitué de l'Euroligue, ou Ulm, qui a gagné l'EuroChallenge la saison dernière. Ce soir on ne quitte pas l'Europe, on quitte l'Euroligue."
Après a voir goûté à l'Euroligue cette année, vous avez envie d'y retourner l'an prochain ?
P.D. : "Evidemment. Mais la ProA est homogène, 12 ou 13 équipes peuvent gagner le titre. On va déjà essayer d'être dans les huit premiers pour disputer les play-offs. Et aussi se qualifier pour la Leaders Cup, que le club n'a jamais disputée. Il y a encore beaucoup de belles choses à faire cette saison."
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