C'est bientôt fini pour Strasbourg
Même si mathématiquement rien n'est définitif, il lui faudrait maintenant un authentique miracle pour poursuivre sa route vers le Top 16, auquel plus aucun club français n'a accédé depuis Pau-Orthez en 2007. Largement dominés lors de leurs précédents matches, les Alsaciens ont bien résisté en Lombardie, faisant preuve de solidarité et de vaillance. Plusieurs fois à la limite de la rupture, ils sont sans cesse revenus et n'ont lâché que dans les toutes dernières minutes. Mais la différence de talent individuel a fini par faire basculer le match en faveur de Milan qui, sans être l'un des ténors du continent, dispose d'un effectif très complet. Les Strasbourgeois, avec une défense mieux en place que lors des rencontres précédentes, ont limité les dégâts en première période avec un Alexis Ajinça encore une fois omniprésent (8 points, 9 rebonds à la pause).
La SIG a encore craqué
Courant tout de même sans cesse après le score (28-34, 20e), les Alsaciens ont répondu du tac au tac dans le troisième quart-temps (23-23), avec une attaque plus productive. Mais, péchant toujours dans les détails, ils ont aussi laissé passer plusieurs occasions de vraiment faire douter les Italiens, Keith Langford (25 pts) leur faisant très mal à trois points. Ajinça, meilleur marqueur de la compétition, étant mieux contenu (16 pts, 11 rds tout de même au final), Strasbourg a d'abord eu du mal à installer son jeu d'attaque dans le dernier quart-temps. Deux tirs en tête de raquette de Romain Duport et un tir primé de Louis Campbell (17 pts, 5 rds, 3 passes décisives) ont toutefois ramené les Strasbourgeois à deux points (60-62, 34e). Mais les Italiens, un peu dilettantes par instant, ont vite repris leurs distances, grâce notamment aux tirs à longue portée de David Moss (13 pts).
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