ASVEL-Gravelines, déjà le troisième acte
C'est un match entre recalés des qualifications de l'Euroligue. Et déjà une troisième confrontation entre les deux équipes cette saison. Après le tournoi amical d'Angers, où les Nordistes s'étaient imposés, après le 1er tour des qualifications, où l'ASVEL l'avait emporté, voici donc la troisième levée de ce duel entre prétendants au titre. Avec une différence majeure: Tony Parker. Et avant l'arrivée de Ronny Turiaf dans cette équipe, c'est peut-être le meilleur moment de jouer une formation encore en rodage. Le Paris-Levallois a bien failli faire chuter les Villeurbannais la semaine dernière, mais cette semaine de travail collectif a certainement permis à cette formation en construction de parfaire leurs automatismes et d'améliorer l'intégration de leur nouveau numéro 9. Ce dernier retrouvera d'ailleurs en face l'un de ses suppléants en équipe de France, Andrew Albicy, symbole de cette jeunesse animant en grande partie cette rencontre. Outre Albicy, Ludovic Vatu et Rudy Jomby à Gravelines, Kim Tillie, Ewin Jackson et Léo Westermann à l'ASVEL, voici quelques grands espoirs du basket tricolore qui vont prendre part à ce gros choc.
Cholet en quête d'assurance
Le déplacement samedi de Cholet à Chalon-sur-Saône devrait se révéler instructif. Il permettra d'en savoir plus sur la valeur réelle du vice-champion de France qui, avec un effectif largement renouvelé et assez instable, tâtonne en ce début de saison. Vaincus à Strasbourg lors de la 1ère journée de ProA, éliminés des qualifications d'Euroligue alors qu'ils comptaient bien revivre une belle saison européenne comme l'année passée, les Choletais veulent se rassurer. L'intérieur Ian Mahinmi, champion NBA avec les Dallas Mavericks en juin, fera ses débuts avec Le Havre, son club formateur qu'il a décidé de rejoindre pendant la durée du lock-out. Ce renfort devrait soulager le club normand, en déplacement à Strasbourg, qui avait fait pâle figure lors de la première journée à Paris (72-88), avant de se ressaisir devant Poitiers (87-82).
A Nancy, c'est le moment de vérité. Battus à Cantu en Italie pour le compte de la 1ère journée d'Euroligue en ayant surtout failli au lancer-franc notamment dans un troisième quart-temps laborieux, les Nancéiens enchaînent pour la première fois, avec un déplacement chez le promu, Nanterre, toujours sans victoire en ProA. Entre récupération et obligation de réagir, les joueurs de Jean-Luc Monschau vont en savoir plus sur leurs capacités morales dans une saison où ils visent les sommets pour, notamment, conserver leur titre de champion.
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