L'Etat ne veut pas financer un Grand Prix de Formule 1
La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, l'a confirmé aux deux prétendants, Magny-Cours (Nièvre) et Le Castellet (Var).
SPORTS - L’Etat ne dépensera pas un centime pour la Formule 1. Alors que deux circuits étaient en piste pour organiser à nouveau un Grand Prix en France, la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a indiqué qu’aucune contribution financière ne leur serait accordée, lors d’un entretien avec Nicolas Deschaux, le président de la Fédération française du sport automobile (FFSA), mardi 25 septembre. Ce dernier regrette la décision, "compte tenu notamment du soutien apporté par l’Etat sur d’autres événements sportifs".
Le circuit de Magny-Cours (Nièvre) et celui du Castellet (Var) avaient répondu à un cahier des charges en juillet. Il leur demandait de détailler le financement de l'événement. Magny-Cours comptait sur une subvention annuelle de l’Etat, quand Le Castellet réclamait une garantie financière. La ministre a refusé les deux solutions, "qu’il s’agisse de subventions directes ou d’une garantie en cas de déficit d’exploitation". Cette décision gouvernementale devrait sérieusement compromettre les chances de voir une course de Formule 1 se tenir en France dans les prochaines années.
Le gouvernement socialiste et écologiste est peu enclin à financer une telle course en période de crise économique. Le dernier Grand Prix de Formule 1 s’est déroulé en 2008 sur le circuit de Magny-Cours.
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