Vigouroux y croit à nouveau
Il est le dernier engagé du rallye. Après les engagements tardifs des buggys Qatar Red Bull et de Robby Gordon, il ne manquait plus qu’Eric Vigouroux pour réunir un plateau auto de grande qualité. S’il n’est pas aussi connu que Nasser Al-Attiyah et Carlos Sainz, le natif du Puy-en-Velay sera un des principaux acteurs de ce Dakar 2013. Au Maroc en octobre, avec son « vieux » pick up, il a fait la nique aux Mini de X-Raid. Stéphane Peterhansel n’était pas là mais la performance est significative. « Nous avons fait une course exceptionnelle, c’est le plus beau coup de ma carrière, se remémore-t-il. Battre les Mini et les Toyota à la régulière, c’est une très belle opération, nous avons été nous-même surpris. Ensuite on m’a encouragé à m’engager sur le Dakar, et il n’a pas fallu me pousser bien longtemps. » Il a fallu engager une course contre la montre pour être dans les temps et livrer le Trophy Truck au Havre fin novembre mais la passion a permis de remporter ce premier défi.
Plus ouvert qu'avant
Réticent depuis plusieurs mois quant au Dakar alors qu’il restait sur une belle 13e place en 2009 avec un Hummer du team de Robby Gordon, Vigouroux ne voulait pas replonger. « Pendant quelques années, la domination des Volkswagen m’avait dissuadé car il était trop difficile de se faire une place avec les moyens dont nous disposons. Mais désormais, le jeu est beaucoup plus ouvert, analyse Vigouroux. On ne peut pas dire que les meilleurs pilotes étaient présents au Maroc, puisque Peterhansel n’y était pas, mais nous avons pu faire jeu égal avec les voitures les plus performantes. Alors si je ne termine pas dans le Top 10, je serais déçu. Ensuite, on essaiera de s’approcher du podium. Mais il faut aussi rester humble face à tout ce qui peut se passer sur un Dakar. »
Prologue raté
Le Haut-Ligérien exilé aux USA l’a appris à ses dépens dès le prologue de ce 34e Dakar. Après une liaison sans souci, c’est un câble d’accélérateur qui grippé dans la courte spéciale de 13 km. « Je pense que c’est à cause des embruns sur le bateau que le câble s’est grippé, expliquait le pilote sur son site internet. En ralentissant, j’ai réussi à le débloquer à la main mais je n’ai pu rouler qu’à 50 % car pour décélérer, je devais libérer l’accélérateur avec le pied. C’est dommage mais demain sera un autre jour ! » 40e à seulement 5’ des leaders, Vigouroux peut encore croire à un Dakar dans le Top 10.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.