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Les choses sérieuses approchent pour l'équipe Signatech-Nissan. Comme toutes les écuries, elle a rendez-vous le 3 juin prochain pour la journée test des des 24 Heures du Mans (16-17 juin). Une journée à ne pas négliger tant la concurrence est rude dans la catégorie LMP2. "Le Mans est un circuit atypique qui nécessite une période d’acclimatation", explique Philippe Sinault, le patron du team.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
L'Oreca-Nissan de Signatech au Mans en 2011

Question : A quoi sert réellement cette journée d’essais ?
Philippe Sinault : "C'est une séance d'essais grandeur nature. C'est la seule fois où les équipes peuvent rouler sur le circuit long de 13,629 km des 24 Heures du Mans. Et surtout, ça nous permet de valider les sets up spécifiques pour cette épreuve dite "Low down force" et habituer les pilotes à rouler dans cette configuration. Le Mans est un circuit atypique qui nécessite une période d’acclimatation."

Q : L'épreuve des 24 Heures du Mans est la plus importante de la saison ? Pourquoi ?
R : "Ca fait partie certes du championnat FIA WEC mais c'est une épreuve à part, voir à part entière. Un seul résultat ici peut faire qu'une saison soit réussie ou pas. Tous les regards du monde du sport automobile sont braqués sur le Mans depuis 80 ans… les plus belles pages de notre sport se sont écrites ici, parce que participer au Mans, et terminer cette épreuve reste aujourd'hui un exploit. C'est une épreuve où les hommes sont mis en avant, que ce soit l'équipe ou les pilotes."

Q : Comment abordez-vous cette année l'épreuve mancelle, puisque vous avez 2 voitures ?
R : "Avec triple, ... voir quadruple stress.... C'est vrai peut être un peu différemment qu'avec une seule voiture. Sur cette journée et sur l'ensemble de la semaine du Mans nous allons avoir la possibilité de tester plus de choses et de travailler autrement. Certaines options laissées en suspend les autres années vont peut être, être considérées."

Q : Quels sont vos objectifs? Pour les tests et pour la course ?
R : "Grosse charge de travail, planning serré... Nous devons valider les options aéro mais aussi travailler l'endurance, les pneumatiques et la conso. Si la météo nous le permet et que tout se déroule bien, en fin de séance nous jouerons peut être la perfo, mais ce n'est pas la priorité."

Q : Un mot sur vos deux équipages ?
R : "J'ai la fierté d'avoir deux très beaux équipages. Les deux ont toutes les qualités pour bien figurer. C'est un savant équilibre de performance et d'expérience et surtout dans chacun des deux nous retrouvons un vrai esprit d'équipe et je pense que c'est une force pour cette épreuve..."

Q : Un mot sur l'équipe ?
R : "Ce sont des fous furieux ! Ils ont la foi, je suis en admiration devant tant de dévouement et d’implication, outre le respect que je leur dois pour la quantité de travail fournie je me devais de leur donner les meilleurs outils sportifs et techniques pour arriver à nos objectifs."

Q : Cette épreuve est également importante côté coulisses, puisque vous avez cette année plus de 700 invités...
R : "Ne m'en parlez pas … là aussi l'équipe événementielle fait un boulot fantastique ! Faire vivre les 24h du Mans au cœur de l'action à tous nos invités est une réelle performance !"

Q : Le fait de ne pas avoir marqué de points à Sebring et à Spa vous fait-il aborder cette épreuve avec plus de pression ?
R : "Oui et non. Oui, parce que nous nous devons de marquer des points, et non, parce que même si nous avions marqué ces points, le Mans est tellement une épreuve à part que la pression nous l'avons de fait. Plus on a de pression, plus cela veut dire que nous sommes capables de jouer aux avants postes."

avec communiqué de Signatech-Nissan

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