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Sébastien Loeb tamponne son visa pour le Dakar

L’arrivée de Sébastien Loeb sur le Dakar a constitué la véritable attraction du jour alors que l’édition 2016 doit s’élancer samedi de Buenos Aires. Suivi par la presse, les concurrents et les fans, le nouveau pilote Peugeot a pu vérifier qu’il n’avait rien perdu de son statut de superstar des sports mécaniques.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 4min
Sébastien Loeb et Daniel Elena (Peugeot) aux vérifications administratives et techniques du Dakar 2016 (FRANCK FIFE / AFP)

« Tout le monde est sur Seb donc pour le faire avancer, c’est quelque chose. » Jamais loin de son pilote, Daniel Elena veille déjà à la bonne marche du duo qu’il reforme avec le nonuple champion du monde WRC. Dans les méandres des vérifications techniques et administratives, passage obligé de tous les concurrents, c’est la cohue. Et pas seulement à cause des trombes d’eau qui s’abattent à l’extérieur du parc Tecnopolis de Buenos Aires. Sur le sec comme sous la pluie, rarement les « vérifs » auront suscité autant d’effervescence. La présence de Sébastien Loeb était attendue depuis presque deux ans. Maintenant que l’Alsacien est là, personne de boude son plaisir de l’approcher.

Loeb superstar !

A son arrivée, tout le monde se presse pour obtenir son selfie ou poser ses questions. En habitué des médias, Loeb se prête volontiers au jeu. Pas encore dans l’action, il sent monter progressivement la pression. « Ça fait longtemps qu’on attend et il y a de l’impatience, reconnaît-il. Le cœur va battre un peu plus fort car c’est le départ d’une grande aventure. C’est un nouveau départ. On ne sait pas trop où on va car on n’a pas cette expérience, ni moi ni Daniel. On va découvrir plein de choses et j’espère qu’on va prendre du plaisir. » A commencer par les vérifs et les fidèles du rallye-raid, curieux et admiratifs du pilote. « Je n’ai pas l’habitude de faire des vérifications techniques. Ça fait partie de l’aventure et ça permet de rencontrer les gens du milieu, raconte Loeb. C’est un moment sympa. »

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Une photo publiée par @francetvsport le

Etre dan​s le coup

S’il se sait attendu, Sébastien Loeb prévient d’entrée qu’il n’est pas un favori. Pour sa première participation, l’essentiel est ailleurs. « Je n’ai pas d’objectif précis si ce n’est d’être dans le coup et compétitif dans certaines spéciales, indique le pilote Peugeot. On ne peut pas exclure de petites erreurs à droite et à gauche mais quand tout va bien être dans le bon rythme ce serait une bonne chose. » Il faut dire qu’à côté de monstres comme Peterhansel (11 victoires, ndlr), Sainz, Al-Attiyah et De Villiers, l’Alsacien apparaît encore tendre et venir les titiller sur quinze jours sera compliqué. Au sein de la Dream Team Peugeot, Loeb sera à bonne école. « J’ai des coéquipiers (Peterhansel, Sainz et Desprès) qui ont énormément d’expérience sur le Dakar. C’est sympa de bosser avec eux car j’ai beaucoup de choses à apprendre et Daniel aussi. Après on va aussi être comparé aux meilleurs de la discipline… Ce n’est pas facile mais on est là pour apprendre. »

Un top 10 pour commencer ?

Ecole de patience, le Dakar commence par un prologue de tous les dangers. 11 petits kilomètres sans grande difficulté mais où toute erreur est à bannir. Entre l’attaque à outrance et la gestion, il faudra faire un compromis. Un bon test. « C’est sûr qu’il ne faut pas être 60e sur la piste mais il ne faut pas s’enflammer, explique Loeb. Ça fait que onze kilomètres sur 9000, ça serait dommage… Tout ne va pas se jouer là donc on va essayer de faire un prologue propre. » Ça veut dire un top 10 minimum.

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