Les 7 travaux de Sébastien Loeb
- WRC : Le plus grand de l’histoire
WRC : Le plus grand de l’histoire
Impossible d’énumérer là tous ses records et faits d’arme. De 2002 à 2013, Sébastien Loeb écrit sa légende en WRC avec une incroyable régularité. Ses rivaux successifs n’ont jamais pu enrayer le trio gagnant qu’il formait avec son copilote Daniel Elena et son constructeur de toujours Citroën. Le bilan est éloquent : en 169 départs, Loeb a gagné 78 fois (46,15%), obtenu 116 podiums (68,64%) et remporté 906 scratches. Une machine !
Notre avis : De très loin « SA »discipline où il reste sans égal.
- 24 Heures du Mans : Un podium sans lendemain
24 Heures du Mans : Un podium sans lendemain
Pendant deux ans, Sébastien Loeb charge son calendrier WRC par les mythiques 24 Heures du Mans. Se dessine l’esquisse d’une première réflexion pour l’après WRC. Deux piges pour voir. Intégré au team Pescarolo Sport, Loeb n’est pas loin de transformer l’essai. En 2005, Audi n’est pas officiellement dans la Sarthe mais la victoire les fuit à cause d’accrochages et crevaisons à répétition. L’année suivante, Audi revient. Malgré quelques déboires, la Pescarolo-Judd de Loeb-Hélary-Montagny accroche la 2e place.
Notre avis : Plutôt que de filer en WTCC, Loeb aurait dû persévérer dans cette voie.
- F1 : Essais, rumeur, une opportunité et c’est tout
F1 : Essais, rumeur, une opportunité et c’est tout
Voir Sébastien Loeb passer du rallye à la F1, le rêve n’est pas passé loin. Ce que Raïkkonen a fait à l’envers et sans grande réussite, l’Alsacien le tutoie dès 2007 lors de ses premiers tours de roue au Paul Ricard à bord de la Renault R26 de Kovalainen. Il remet ça l’année suivante à Barcelone dans le cadre d’une séance officielle au volant d’une Red Bull RB4. Avec son sponsor autrichien qui possède deux écuries de F1, les rumeurs vont bon train en 2009. La presse le voit déjà remplacer Sébastien Bourdais chez Toro Rosso. Bien qu’ayant ressigné avec Citroën, la porte est ouverte pour disputer le dernier GP à Abou Dhabi. Loeb s’entraîne avec une GP2 mais les résultats sont assez décevants. C’est finalement la FIA qui lui bloque la route en refusant de lui octroyer la Super Licence obligatoire.
Notre avis : La F1 était surement trop pointue pour lui en terme de pilotage. Mais pour le fun, tout le monde aurait adoré le voir faire une course. Lui aussi…
- Pikes Peak : Une montée au sommet
Pikes Peak : Une montée au sommet
En mal de sensations fortes et de voitures puissantes, Sébastien Loeb n’hésite pas trop longtemps quand Peugeot lui propose en 2013 de courir Pikes Peak, la course de côte américaine de la démesure. Monstre de puissante grâce à un règlement où tout est permis, la 208 T16 lui va comme un gant et se faufile vers les nuages jusqu’à l’arrivée à 4300 m d’altitude. En un temps record de 8’13’878’, l’Alsacien est le nouveau King of the Peak.
Notre avis : Un défi taillé sur mesure. Pari réussi haut la main.
- WTCC : Deux ans mi-figue mi-raisin
WTCC : Deux ans mi-figue mi-raisin
Ses divers appels du pied ont été entendus par Citroën. Puisque son ambassadeur quitte le WRC pour du circuit, la marque aux chevrons se lance dans le championnat du monde des voitures de tourisme (WTCC). Pendant deux ans, l’Alsacien s’en tire plutôt bien dans la dream team de Satory. Il gagne même dès l’ouverture du championnat au Maroc en évitant un carambolage qui met KO la plupart de ses rivaux (course 2). Comme le spécialiste de la discipline, il doit toutefois s’avouer vaincu face à l’Argentin Jose-Maria Lopez, titré en 2014 et 2015. Partant pour une troisième saison, Loeb n’est pas conservé par Citroën. Une drôle de fin réservée à son pilote emblématique qui reste dans le groupe PSA en devenant officiel Peugeot.
Notre avis : Des débuts prometteurs mais il est tombé sur un os avec « Pechito ». Citroën sans concurrence en WTCC, Loeb a tout de même accroché une pole, six victoires et vingt podiums
- Rallye-raid : Tout à apprendre avant de gagner
Rallye-raid : Tout à apprendre avant de gagner
L’appel du désert a été le plus fort. Aperçu une première fois en visite sur le Dakar en 2013, Sébastien Loeb a fini par plonger dans le bac à sable grâce à Peugeot. L’Alsacien a encore beaucoup de choses à apprendre sur la discipline et ses pièges mais son implication et son talent en font un candidat naturel à une victoire au Dakar à moyen terme.
Notre avis : Il a bien fait de venir. Pour lui et pour redonner un souffle à la discipline. Avec de l’expérience et une bonne voiture, il deviendra vite la référence.
- Rallycross : Au passé et peut-être au futur ?
Rallycross : Au passé et peut-être au futur ?
Toujours en recherche de sensations fortes, Sébastien Loeb n’a pas résisté à quelques piges en rallycross. On l’a vu dans le temple de Loéhac où il s’est frotté aux spécialistes de la discipline. Sa plus belle perf reste celle des X-Games 2012 où Loeb a remporté la médaille d’or. Une victoire gâchée par l’accident dont avait été victime au cours du week-end son ami Marcus Grönholm, hospitalisé. Si son progamme de rallye-raid n’est pas trop chargé, il ne serait pas étonnant qu’on le retrouve en championnat du monde. Ça tombe bien, Peugeot, associé au team Hansen, a son équipe officielle…
Notre avis : attiré par le fun, Loeb s’amuse bien en Rallycross. On va le revoir, d’autant que son rival Petter Solberg vient d’être sacré champion du monde. Un défi à relever.
Nous n’oublions pas que Sébastien Loeb a beaucoup roulé en GT à partir de 2008. Entre le FFSA GT et la Carrera Cup, l’Alsacien a limé le bitume à de nombreuses reprises pour parfaire son apprentissage du circuit. Il a également été très actif lors de la traditionnelle course dans champions, le show de fin de saison. Il a atteint sept fois la finale en sept participations et a été couronné champion des champions à trois reprises.
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