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Sébastien Bourdais : "C'est plus que rock'n roll"

Il devait participer aux trois premières manches du championnat Indycar. Elles ont été annulées. Il était pressenti au volant d’une Ferrari aux 24 Heures du Mans. Rien n’est moins sûr. Confiné en famille chez lui en Floride, le Manceau attend des jours meilleurs. Sans garanties. 
Article rédigé par Gael Robic
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Vous disposiez d’un contrat pour 4 manches en Indycar. Quelle est votre situation après l’annulation des trois premières ?
Sébastien Bourdais
: "Pour tout vous dire, je n’ai pas de nouvelles. Chez Foyt (A.J Foyt Racing, sa nouvelle écurie Indycar, ndlr), ils attendent de savoir ce qu’il va se passer. Il est encore bien difficile de savoir quelques courses seront maintenues, et dans quel état financier vont se retrouver les écuries. C’est plus que rock’n roll."

Qu’en est il de votre participation aux 24 Heures du Mans ?
SB
: "Pareil, je n’en ai aucune idée. Je ne me vois pas appeler chez Risi et leur dire "Hey les gars, alors on fait quoi ?" (Risi Competizione, écurie basée au Texas, qui engage traditionnellement des Ferrari aux 24 heures du Mans, ndlr)."

Comment vivez-vous cette période troublée ?
SB
: "Il n’y a pas grand-chose à faire. Je suis en famille, à la maison avec les enfants. J’évite de trop réfléchir, c’est inutile. Ce qui m’inquiète le plus, c’est que ça ré-ouvre, ici aux États-Unis, avec des principes inchangés, et avec une hausse quotidienne des cas. Il faut changer d’approche, accepter et gérer les conséquences de la crise."

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