San Juan entre pierres et désert
A l'écart de la ville, qui garde quelques traces architecturales de ses origines amérindiennes, le bivouac est installé sur un lieu de connaissance: l'autodrome enchâssé dans l'écrin dont l'asphalte fond sous le soleil. Tandis que les concurrents se confrontaient à un terrain piégeux, rocailleux, avec de nombreuses traces de rivières, des trous et des pierres sur un terrain cassant, dans les premières difficultés de petites montagnes au pied de la Cordillère, le reste de la troupe du Dakar prenait ses quartiers d'été dans une cuvette où le vent chaud qui s'engouffrait avait bien du mal rendre l'atmosphère respirable.
Heureusement, le paysage est authentique et somptueux. Même si les avions toujours pressés passent rapidement au-dessus de la Vallée de la lune, une inquiétante zone désertique où sont érigées d'étranges silhouettes rocheuses, la pierre reste ici omniprésente. Sous la palette d'ocre et de rouge, suivant le relief, avec les reflets du sable et du ciel lumineux, le tableau est de ceux dont on se souvient. Même si dans ce territoire aride où les pluies sont très rares, les quelques buissons ont bien du mal à donner l'impression que la nature peut s'accrocher aux flancs des Andes, l'histoire est là, dans les découvertes paléontologiques, pour démonter que la vie existe depuis longtemps. Bien avant l'arrivée des merveilleux fous roulants avec leurs drôles de machines.
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