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Rossi : "réduire l'aide au pilotage"

L'Italien Valentino Rossi, quatrième temps aux essais libres du Grand Prix de Saint-Marin, s'est ému du rôle de plus en plus prépondérant de la moto sur le pilote et s'est prononcé pour "une réduction de ces aides au pilotage" dans le futur.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Valentino Rossi descend de sa Yamaha

Cela devient de plus en fréquent qu'un classement de moto ressemble à une grille de Formule 1. Cela tient à quoi ?
"Oui malheureusement. Les motos sont classées par paires à l'issue de ces premiers essais libres. Deux Honda, suivies de deux Yamaha officielles, puis celles de Tech3 et enfin les Ducati. Il faut savoir que l'électronique, l'aide à l'antipatinage, les système anti-wheeling par exemple ont donné beaucoup plus d'importance à la moto qu'au pilote ces dernières années. Je pense que dans le futur, pour assister à des courses plus plaisantes et plus fertiles en rebondissement, il faudrait réduire toutes ces aides au pilotage."

Comment se sont passés ces premiers tours de roues à Misano, circuit qui vous a si bien réussi l'an dernier (pole et victoire) ?
"Les circonstances ne sont pas les mêmes cette année (ndlr: Rossi s'est brisé la jambe en juin). Mais je suis assez satisfait. Quatrième temps, ce n'est pas si mal. Je souffre de mon épaule lors de deux ou trois freinages appuyés mais l'air marin de l'Adriatique me réussit mieux que l'étuve d'Indianapolis."

Les Honda, notamment celle de Pedrosa victorieuse justement aux Etats-Unis la semaine dernière semblent intouchables ici. Elle n'ont pourtant encore jamais gagné ici en MotoGP ?
"Oui elles m'ont impressionné. En moyenne ma Yamaha a été chronométrée 10 km/h moins vite en pointe que la Honda de Pedrosa. Mais nous allons recevoir bientôt de nouvelles spécifications moteurs. Je ne suis finalement pas très loin de Lorenzo (Yamaha) et de Dovizioso (Honda)."

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