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"Rocky" sonné, Audi KO !

Les 79èmes 24 Heures du Mans tournent au cauchemar pour Audi qui a perdu une deuxième R18 sur un deuxième crash. Cette fois, c'est la N.1 pilotée par Mike Rockenfeller qui a été pulvérisée contre les rails. C'est un contact avec la Ferrari 458 N.71 d'AF Corse qui est à l'origine de l'accident. Maigre consolation, la dernière Audi est encore en tête de course devant l'armada Peugeot. A l'évidence, le Lion attend son heure.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
L'Audi N.1 de Bernhard - Dumas - Rockenfeller (AUDI COMMUNICATIONS MOTORSPORT / AUDI COMMUNICATIONS MOTORSPORT)

La nuit est tombée sur la tête d'Audi. Sonnée par le l'incroyable accident d'Allan McNish, le constructeur allemand commençait tout juste à se remettre à l'endroit quand le speaker du circuit a annoncé l'entrée du safety car pour la deuxième fois. En ne voyant pas revenir la R18 N.1, les regards se sont figés dans le stand germanique. La tenante du titre était bien la voiture accidentée entre Mulsanne et Indianapolis. Au vu des images embarquées, la flèche allemande a tapé très fort après une touchette avec une Ferrari. Le sort s'acharne sur Audi car une autre Ferrari était aussi impliqué dans la sortie de l'Ecossais.

D'après les commissaires sur place, au poste 89, "Rocky" est bien sorti tout seul, à quatre pattes, de la cellule de survie de sa voiture, avant que le moteur commence à brûler. Rockenfeller a enlevé son casque et ses gants tout seul, s'est assis puis s'est allongé à la demande des commissaires, leur a répondu et a commencé à se plaindre de douleurs à la tête et au reste du corps. Il n'avait pas perdu connaissance quand l'ambulance est venue le chercher pour l'emmener au centre médical du circuit, selon les mêmes commissaires, qui ont vite éteint l'incendie de la voiture. Petit à petit, les lumières s'éteignent en haut des stands. Chez Audi, seul le rideau de la N.2 est encore levé alors qu'il reste encore deux tiers de la course à disputer. Drôle de scénario.

Chez Peugeot, on évite de se frotter les mains devant l'infortune allemande. Personne n'est à l'abri, surtout qu'il reste encore une R18 vissée à la tête du classement.

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