Rien ne va plus chez les camions
Le vert est tout pâle dans l'équipe Iveco. A la merci d'un coup de Trafalgard depuis les abandons de Hans Stacey et Jo Adua et les gros retards de Miki Biasion et Rene Kuipers, l'équipe néerlandaise a flanché dans la plus longue étape du rallye. Très vite le patron a compris que ça allait être compliqué et que la journée serait très longue... "Le turbo a explosé, et nous n'avions pas la pièce pour réparer donc nous avons dû attendre le camion d'assistance et nous avons perdus au moins 45 mn, puis nous sommes repartis à l'attaque, mais nous avons eu un souci de direction, et à nouveau nous avons dû nous arrêter, a expliqué Gerard De Rooy. Puis nous avons eu une crevaison qui nous a fait sortir de la route, et heureusement que Jan Lammers était là pour nous remettre en piste... Bref, une journée en enfer! et nous perdons au moins 1h30, on va voir... Je ne sais pas comment va se passer la suite, bien sur nous allons continuer à attaquer mais ca va être très difficile maintenant..." Le tenant du titre rétrograde au 4e rang à une heure d'Eduard Nikolaev sur Kamaz.
Nikolaev au pouvoir
En retrait au niveau des performances pures, les Kamaz étaient à l'affût du moindre pépin. Et quand il a fallu hausser le rythme, Nikolaev était là. « C’était une spéciale très intéressante, raconte le Russe, nouveau leader devant le Tatra de Kolomy. Avec une route très sinueuse qui ressemblait beaucoup à du WRC. C’était assez difficile pour les freins. Il a fallu composer avec des parties très rapides et des parties très lentes. Au final on fait une bonne spéciale. On a roulé à notre rythme, même si nous avons vu De Rooy arrêté au bord de la piste. » Vainqueur de l'étape pour sept secondes sur Pieter Versluis, Ales Loprais croit lui aussi encore au podium. A ce rythme-là, si tout le monde connaît des problèmes, c'est encore possible. "C’est toujours difficile pour les freins, c’est pour cela que ça chauffe en ce moment. Lorsqu’on est à l’attaque, c’est toujours à la limite. Mais nous avons pu rejoindre l’arrivée, c’est parfait. C’est une bonne journée. Le retard que nous avons pris avant avec nos problèmes techniques est toujours très important, alors il faut continuer à attaquer. J’ai vu que Gerard De Rooy s’était arrêté, mais je ne sais pas exactement ce qui lui est arrivé. Quoi qu’il en soit, nous avons pris près de deux heures de retard dans la première semaine. Je continue de croire que nous pouvons être sur le podium."
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