Sébastien Ogier (Ford) face à l'inaccessible rallye d'Argentine
Sébastien Ogier a gagné partout. Ou presque. Mais jamais en Argentine. Dans le calendrier de sa saison, cette étape est donc forcément particulière pour lui. En 2018, outre le week-end sud-américain, seul le rallye de Turquie a aussi échappé à sa gourmandise. Un manque qui s'explique en partie par le fait que cette destination a disparu du programme WRC après 2010, année des deux premiers succès du Gapois dans sa carrière. 41 autres ont suivi depuis. Mais l'Argentine s'est toujours refusée à lui.
"C'est l'unique épreuve que Julien (Ingrassia, son copilote) et moi avons encore à gagner et, bien que je ne sois pas obsédé par la victoire cette semaine, j'adorerais monter sur la première marche en Argentine", dit-il. Quatrième l'an dernier, au mieux 2e (2013, 2014, 2016), le duo se sait sous pression sur la terre sud-américaine. "La concurrence est forte mais si nous pouvons limiter la perte de temps vendredi, ce qui sera crucial, je suis sûr que nous aurons une chance", affirme avec conviction Ogier.
Gare aux pièges sur le chemin d'un 6e sacre mondial
Optimiste, il l'est suite à son bon début de saison. Trois victoires en quatre courses, dont les deux dernières au Mexique et en Corse, cela donne le ton pour se diriger vers un 6e sacre consécutif. Surtout son succès mexicain pour la première incartade sur la terre cette saison. Et sa victoire sur l'Ile de Beauté l'a conforté par rapport aux capacités de sa Ford. Plus rapide que l'an dernier, elle a renvoyé la Hyundai de Thierry Neuville à plus d'une minute. En Corse, le Belge, vainqueur en Argentine l'an dernier, n'a pas gagné la moindre spéciale pour la première fois depuis 28 rallyes. Et c'est lui le premier rival du Français au championnat.
Mais attention, les 18 spéciales argentines recèlent bien des pièges. Même pour un quintuple champion du monde en titre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.