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Ogier survole le Mexique

Le Français Sébastien Ogier s'est pratiquement maintenu en tête pendant toute la première journée du Rallye du Mexique, 3e manche du Championnat du monde WRC, démontrant toutes les capacités de sa Volkswagen Polo R qui faisait ses premiers tours de roues en compétition officielle sur terre.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Menant les débats depuis l'ES2, Ogier n'a cédé le commandement au Norvégien Mads Ostberg (Ford Fiesta) qu'à l'issue de l'ES4 et l'ES5 et pour moins de deux
secondes. Vainqueur de huit spéciales sur treize, le récent vainqueur du rallye de Suède faisait preuve de modération à l'arrivée vendredi soir: "On perd l'ES4/ES9 et l'ES5/ES10, car il s'agit de sections sur lesquelles on peut encore progresser, quand le profil est assez lent, sinueux.", a-t-il commenté. "La Ford doit avoir plus de "grip", de motricité. Ca montre qu'on doit travailler encore", a estimé Ogier.

Le Français termine la journée avec 33 secondes d'avance sur Ostberg et 42 sur le Finlandais Mikko Hirvonen (Citroën), qui en dépit d'une bonne séance de qualification qui lui a permis de choisir le premier sa position de départ, n'a pas signé une seul temps scratch de la journée.
Alors que Citroën reste sur six victoires d'affilée grâce à Sébastien Loeb, qui n'a pas inscrit ce rendez-vous sur les quatre prévus dans son agenda WRC cette saison, la menace pour Volkswagen est venue de Ford. Ostberg a remporté quatre spéciales et le Belge Thierry Neuville, une seule. Neuville très affûté  sur cette surface, victorieux de l'ES1 et trois fois deuxième ensuite est en bagarre pour le podium avec Hirvonen. Il a néanmoins perdu près de 20 secondes sur le pilote Citroën lors de l'ES11.

D'autres ont eu moins de chance comme le Finlandais Jari-Matti Latvala, seul équipier d'Ogier, qui a d'abord calé le moteur de sa Polo lors du départ de l'ES2 avant de percuter une pierre, au beau milieu d'un virage dès l'ES3, cause d'un bris de triangle de suspension. L'Australien Chris Atkinson (Citroën), également victime d'une grosse pierre dans cette spéciale pourra repartir plus vite. Grâce à un bon coup de volant, il est revenu parmi les dix premiers

 

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