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Loeb : "Je ne vais pas trop calculer"

De sa position d'ouvreur du rallye de Sardaigne, Sébastien Loeb (Citroën DS3 WRC) ne sait plus s'il faut rire ou pleurer. Balayer représente un handicap si important qu'il sera difficile à l'Alsacien de résister à la concurrence. Loeb refuse de perdre volontairement du temps et affirme qu'il ne va "pas trop calculer" et "juste essayer de marquer des points". Le maximum avant les rallyes asphalte de la 2e partie de la saison.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Sébastien Loeb (Citroën DS3)

Q: Comment se présente ce rallye de Sardaigne ?
R: "Le shakedown (séance d'essais de jeudi matin, ndlr) n'était pas très représentatif, avec beaucoup d'épingles en montée, mais il s'est plutôt bien passé, la voiture était bien équilibrée. Dans les nouvelles spéciales de vendredi, il y a des parties très larges, avec un sol un peu plus dur. Il y a aussi des spéciales plus cassantes, et ici on a vite fait de crever, mais on a déjà fait le test au Portugal et en Jordanie qui étaient deux rallyes difficiles pour les voitures et pour les pneus."

Q: Comment allez-vous gérer le fait de devoir balayer la piste vendredi ?
R: "C'est un rallye où ça balaye beaucoup donc ça va sûrement être difficile. On ne pourra pas faire de stratégie parce qu'on sera les premiers sur la route. Si tout le monde se met derrière moi à la fin de la 1re journée, le rallye sera terminé pour moi, donc il faut peut-être se poser la question de perdre gros, volontairement, et ce n'est pas très amusant. Mais je ne vais pas trop calculer et je vais juste essayer de marquer des points, car tous les points pris sont bons à prendre. L'essentiel, c'est d'être le mieux placé possible avant les rallyes asphalte, en deuxième partie de saison (ndlr: Allemagne, Alsace, Catalogne)".

Q: Ce championnat est-il plus ouvert que jamais ?
R: "On se rend compte qu'entre Ford et Citroën, c'est très équilibré, avec cinq voitures qui peuvent gagner. Cela change un peu la donne par rapport à l'époque où je me battais en duel avec Hirvonen et Grönholm, car l'un de nous était toujours deuxième, au pire. Maintenant qu'on est cinq, ça fait tout de suite de gros écarts. Quant à l'arrivée de Mini et de Volkswagen, c'est bien pour le championnat qu'il y ait de nouvelles voitures et de nouvelles marques qui arrivent. Ca donne de l'intérêt et c'est beaucoup mieux."

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