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Castera : "Un Dakar équilibré"

Surpris et émerveillé par le Pérou, David Castera promet un Dakar 2012 couleur sable. L'épreuve sera équilibrée et fera la part belle aux dunes. Le directeur de course du rallye a prévu une alternance de difficultés et d'étapes plus tranquilles jusqu'à l'arrivée à Lima le 15 janvier.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Q : Le Dakar 2012 sera-t-il dans la lignée d'une épreuve 2011 corsée ?
R : "On a voulu faire un Dakar plus équilibré. L'an dernier on est monté tout doucement en puissance. Là, on aura un équilibre. On va réduire la difficulté, relâcher un peu puis on va remonter, etc. On ne va pas faire comme avant avec une dernière semaine plus difficile. Là ce sera un peu tout le temps."

Q : On parle de 9000 km.
R : "Il ne faut pas toujours s'attacher au kilométrage mais plutôt au contenu. On peut faire 100 km dans les dunes et 700 sur une autoroute. Je ne fais pas de fixation sur le kilométrage."

Q : La grande nouveauté, c'est le Pérou ?
R : "Le Pérou est très surprenant. J'ai été conquis parce qu'il y a beaucoup de dunes. Presque plus que ce qu'on va faire en Argentine et au Chili. Les dunes seront présentes en permanence. On ne sera pas toujours dessus mais parfois sur une piste au milieu. Les dunes sont porteuses et on peut les exploiter au maximum, on peut même en abuser. Du coup on va faire des portions avec 20 ou 30 km de dunes. Les concurrents vont être très surpris lors des 3-4 derniers jours. On a retrouvé une ambiance très différence et complémentaire avec les deux autres pays."

Q : Ce n'est pas trop difficile pour terminer ?
R : "Non, on est tout de suite allé voir cette partie pour créer un équilibre avec le reste du parcours. Une fois qu'on a découvert ces dunes et leur difficulté, on peut jouer sur le reste et faire un équilibre. Mais ces derniers passages ne sont pas non plus infranchissables. Ce n'est pas forcément très dur mais il y a beaucoup de dunes et le sol est porteur."

Q : Et Lima pour finir.
R : "On a trouvé une dernière étape le jour de l'arrivée. Il y aura une trentaine de kilomètre à couvrir puis on ira directement au podium. En plus, il y a du sable, des dunes en bord de mer, c'est très beau. C'est beaucoup plus fort que d'arriver la veille. Il y aura de l'émotion."

Q : Le Pérou est très montagneux, vous ne craignez pas l'altitude ?
R : "Non, il n'y en aura pas car on reste en bord de mer. Nous ne sommes pas allés la chercher. Si on s'attaque à la Cordillères côté Pérou, on s'attaque tout de suite à la montagne, aux précipices, aux pistes sinueuses. On a éliminé cette option tout de suite pour rester sur partie un peu basse. On va monter à 2000 mais ça n'atteindra pas les hauteurs de 2011."

Q : Le reste du parcours s'annonce comment ?
R : "On va avoir 14 étapes au total. Pour l'instant, seul le Pérou est dans la boîte. On voulait voir ce qui était nouveau même si on avait déjà fait beaucoup de reconnaissances l'an dernier. Une équipe avait déjà passé 30 jours là-bas. J'en ai refait huit de plus pour corriger 10 km à droite, à gauche. Après, on va se lancer dans la partie autorisation, environnement. On changera à la marge. Maintenant, on va dérouler le reste."

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