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Suzuki vise la passe de trois aux 24 Heures du Mans, BMW en pole

Les 24 Heures du Mans ouvrent ce week-end le championnat du monde d'endurance. Sacrée en 2015, l'écurie française Suzuki Endurance Racing Team (SERT) débarque sur le circuit Bugatti pour essayer de remporter l'épreuve mancelle une troisième fois consécutive. Une domination que Kawasaki, Honda, Yamaha et BMW, en pole avec la N.13, ont bien l'intention de mettre à mal.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
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En pleine mutation, l'endurance aura deux visages cette année. Le premier au cours d'un championnat raccourci à quatre courses et le second à partir du Bol d'Or en septembre et qui donnera le coup d'envoi de la saison ...2017. Dans ce contexte, chaque constructeur arrive dans la Sarthe avec des anciennes machines qui vont vivre leurs dernières heures ou des nouvelles en plein développement. Suzuki a choisi de rouler avec sa mythique GSX-R 1000 dont la nouvelle version n'apparaîtra qu'au cours de l'été. Dans une course aux aléas multiples, le trio français champion du monde Vincent Philippe, Anthony Delhalle et Etienne Masson a donc toutes les chances de poursuivre sa série. Depuis le début des essais, elle partage les bons chronos avez une autre Suzuki, la N.50 de l'écurie April dirigée par l'ancien multiple champion du monde Hervé Moineau, et la Honda du team japonais FCC TSR. Victorieux à trois reprises des 8 Heures de Suzuka, il court pour la première fois au Mans et fait déjà sensation.

58 motos au départ et un plateau de rêve

Ancien taulier des 24 Heures et invaincu au Bol d'Or depuis quatre ans, Kawasaki veut retrouver la première place. Cela semble toutefois compliqué cette année avec une moto toute neuve et des débuts très laborieux. Yamaha, via le team GMT 94, a lui terminé le rodage de sa R1 la saison dernière et vise le podium avec des fines lames de la vitesse. Autour de l'Espagnol David Checa, Christophe Guyot, le patron de l'écurie, a engagé le Français Louis Rossi, ancien du Moto3 et du Moto2 et vainqueur du GP de France au Mans, et l'Italien Niccolo Canepa issu du Superbike. Pour compléter ce plateau de rêve, BMW et sa 1000 RR, dont la vélocité n'est plus à prouver, sont toujours en quête d'un succès de prestige lors d'une épreuve de 24 Heures.

La BMW N.13 en pole aux 24 Heures du Mans 2016 (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

BMW devant les motos japonaises

Soutenue par BMW Motorsport et la filiale française de la marque, la N.13 devra démontrer qu'elle est devenue fiable et constante dans ses résultats. Le duo champion du monde 2014 avec Yamaha, Matthieu Ginès et Kenny Foray, aura toute latitude pour cela. La BMW a déjà gagné la bataille pour la pole en devançant la Kawasaki N.11 (à 116/1000e) et la Yamaha N.7 (à 731/1000e). "Ce n'était pas le but recherché mais on a tout de suite constaté qu'en configuration course on pouvait jouer la pole ce qui est plutôt bien", a commenté Foray. "Avec la chute de Fabien Foret (Kawasaki N.11, ndlr) on a attaqué un peu plus pour assurer cette position", a-t-il dit. BMW ne craint qu'une chose, la météo. "En dessous de 10 degrés dans l'air et sur une piste humide, on sera beaucoup moins à l'aise", a indiqué Foray. Prévue samedi, la pluie pourrait ainsi redistribuer les cartes.

Grille de dép​art des 39es 24 Heures du Mans moto

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