Grand Prix des Pays-Bas : qui pour contrer Marc Marquez dans la cathédrale d'Assen ?
"Assen est un circuit où il faut être très précis et c'est difficile d'y être régulier. Il est très important d'y être à l'aise dans les changements de directions" imposés par le tracé, tempère Marc Marquez. Avec 37 points d'avance sur Andrea Dovizioso (Ducati) au championnat du monde, le pilote Honda a de la marge. Il a terminé toutes les courses cette saison sur la 1re ou la 2e marche du podium, à l'exception du Texas où il a chuté.
La surprise Alex Rins ?
Son équipier et compatriote Jorge Lorenzo connaît lui une saison catastrophique qui doit lui faire regretter sa Ducati de l'an passé. 15e au championnat avec 19 points, il a encore chuté lors du dernier GP de Catalogne. La surprise pourrait encore venir d'Alex Rins et de sa Suzuki, 3e au championnat à 39 points de Marquez, déjà vainqueur cette saison au GP des Etats-Unis et 2e l'an dernier à Assen après un coude-à-coude spectaculaire avec Marquez. "Je suis très excité à l'idée de revenir à Assen où je suis monté pour la première fois sur la 2e marche du podium en MotoGP après une bataille dure mais amusante. Il devrait y avoir encore plein de dépassements cette année. Le circuit est court mais rapide et cela devrait favoriser notre moto", juge-t-il.
Une ligne droite... de moins de 500m
Les Ducati d'Andrea Dovizioso et de Danilo Petrucci n'ont pas dit non plus leur dernier mot: vainqueur chez lui au Mugello début juin, "Petrux" se sent pousser des ailes et "Dovi" ne veut pas se faire distancer au championnat. La dernière victoire d'une Ducati aux Pays-Bas remonte toutefois à 2008 et Dovizioso n'avait pu y faire mieux que 4e l'an dernier. Il a également chuté en Espagne il y a 15 jours. "Cela ne sert à rien de pleurer sur les points perdus à Barcelone et il faut attaquer chaque course aussi fort que possible", constate-t-il, ajoutant qu'"Assen n'est pas le circuit le plus favorable pour notre moto et les conditions climatiques y sont toujours très importantes".
Un grand soleil devrait briller ce week-end et lors du départ de la course à 14 heures. Surnommée "la cathédrale", l'épreuve est l'un des rendez-vous les plus importants de la saison pour les fans. Seul circuit à avoir vu une épreuve s'y disputer depuis la création du championnat du monde de moto en 1949, c'est, depuis son raccourcissement en 2006, un vrai "pif-paf" où la plus longue ligne droite ne fait même pas 500 mètres.
Quartararo, un "rookie" qui dépote
Le "roi d'Assen" est sans conteste Valentino Rossi (Yamaha), qui y a triomphé 8 fois, le plus récemment en 2017, sa dernière victoire en MotoGP. Actuellement 5e au championnat à 68 points de Marquez, il aura aussi à cœur de se rattraper de ses abandons en Italie et en Espagne. Les Yamaha officielles se montrent toutefois assez décevantes cette saison et laissent la vedette à leurs cousines de l'écurie satellite SRT où le Français Fabio Quartararo brille de mille feux après sa pole position et sa 2e place obtenues en Espagne.
Le jeune Niçois tempère toutefois ses objectifs: "Nous arrivons à Assen très motivés après le bon résultat en Espagne mais il faut rester calme et continuer à travailler comme nous l'avons fait jusqu'à maintenant. Il ne faut pas perdre de vue que notre but est d'être débutant de l'année et il faut progresser étape par étape".
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