BMW s'installe en tête des 24 heures
BMW possédait un tour d'avance sur quatre motos (la Yamaha N.7, la Kawasaki N.2, la Honda N.20 et la Honda N.77) qui se tenaient en une poignée de secondes. La firme allemande, qui compte mettre fin à la domination absolue des marques japonaises, victorieuses de toutes les éditions des 24 Heures du Mans moto depuis leur création, en 1978, a pris le commandement de la course à la suite de la chute, à 19h00, de Fabien Foret au guidon de la Kawasaki N.11, triple tenante du titre au Mans. Foret a heurté l'arrière d'un concurrent qu'il tentait de dépasser au Virage du raccordement. Il a pu regagner les stands, d'où il est reparti après cinq minutes de réparation, avec trois tours de retard sur la tête.
Suzuki mal en point
Mais la Kawasaki N.11 a finalement perdu peu de temps puisque la course a été neutralisée, pour la troisième fois, quelques minutes après la chute de Foret, permettant un resserrement en tête. Le "Safety car" était notamment intervenu 30 minutes auparavant après la chute de Vincent Houssin sur la Metiss N.45, évacué sur une civière mais dont Radio Le Mans, la radio officielle de la course, a donné des nouvelles rassurantes. Si Kawasaki a finalement été assez chanceux dans son malheur, la Suzuki N.1 du SERT, leader du Championnat du monde d'endurance qu'elle tente de remporter dans la Sarthe pour la 4e fois de suite, a elle accumulé les déboires.
Chutes à la pelle
Après s'être arrêtée à plusieurs reprises avant de repartir, elle était de nouveau aux stands à 19h30, avec 60 tours de retard sur la tête, l'écurie française souhaitant réparer le moteur afin de pouvoir marquer des points au Championnat. Le SERT est ainsi sous la menace de la Yamaha N.7 du Yart, 2e au classement et virtuellement championne du monde, et de la Yamaha N.94 qui, après les deux chutes de l'Espagnol David Checa dans les 10 premières minutes de la course, a grignoté son retard et pointait en 6e position, à deux tours de la tête.
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