24h du Mans : Honda passe devant Kawasaki pour un final de folie avant la dernière heure de course
Quel scénario ! 800 tours du circuit Bugatti ont été avalés, mais deux équipes se tiennent dans un mouchoir de poche. La moto du Team SRC-Kawasaki France , pilotée par Jérémy Guarnoni, David Checa et Erwan Nigon, a poursuivi son sans-faute pendant la nuit et la matinée, ensoleillée comme la veille. Mais la Honda, sous l'impulsion de l'ex-pilote de MotoGP Randy de Puniet, impressionnant sur le bitume, a fini par faire craquer sa rivale sous la pression, pour la doubler au 795e tour ! "Il y a beaucoup de bagarre, c'est une course difficile à mener mais on va pousser jusqu'au bout", a glissé le manager de l'équipe SRC-Kawasaki Gilles Stafler, qui rêve à un premier succès sur le circuit Bugatti depuis 2016.
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Mais c'est bien la Honda qui roule plus vite, et a su profiter d'une stratégie minutée pour compter deux ravitaillements de moins que la Kawasaki en retard de 11 secondes au pointage de 14h00. Seule moto parmi les favoris à n'avoir connu ni pépin technique ni chute, la N.11 avait pourtant réalisé une course parfaite, en résistant d'abord, pendant une nuit agitée, à l'expérimentée Suzuki N.2 de l'équipe SERT. Celle-ci a en effet pris la tête à trois reprises depuis la 9e heure de course, avant de laisser à nouveau le "lead" à la N.11 peu après 03h00 du matin. La Suzuki de l'emblématique manager Dominique Méliand, dont ce sont les dernières 24h Motos, a finalement rétrogradé au troisième rang à la fin de la nuit, et semble incapable, sauf incident, d'arracher l'une des deux première places.
Les nombreuses chutes ayant rythmé la course ont fini par avoir raison de plusieurs concurrents. Une quinzaine de motos ont jeté l'éponge, à commencer par la BMW N.6, qui avait signé la pole position, et la Yamaha N.7, longtemps dans le top 5. Mais aucun accident majeur n'a été à déplorer durant la nuit.
Avec AFP
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