Malgré la frustration, "une belle édition quand même" pour Matthieu Baumel
Voilà, c’est fini ! Entre frustration, crevaison et satisfaction, que retenir de cette 43è édition ? "C’était une belle édition quand même ! On a traversé des sections magnifiques, des nouvelles régions, avec très peu de spéciales identiques à l’année dernière. Ce Dakar a fait la part belle à la navigation. 2020, c’était de la vitesse, cette année c’est l’inverse. Les pilotes n’ont pas pris énormément de plaisir, c’était plus pour copilotes !"
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Deuxième, comme l’an dernier, le duo franco-qatari plaide pour une redistribution des cartes. "On a fait le boulot. On a tous les jours joué aux avants postes, sans problèmes mécaniques, sans grosses erreurs. On a passé une très mauvaise deuxième semaine, très frustrante. Ou t’es lent, ou tu crèves. C’est déjà un exploit de jouer au milieu des buggys. Ca discute pour faire évoluer la balance de performances, établir un règlement technique général, pour se battre sur la même base. Jean Todt (le président de la Fédération Internationale de l’Automobile, ndlr) est passé, Jutta Kleinschmidt (présidente de la Commission des rallyes raids à la FIA, et vainqueur 2001) était là, elle voit bien que ce n’est pas jouable."
"La suite de la saison, je n’en ai aucun idée ? Le Silk Way, le Maroc, l’Andalousie ? Nasser voudrait découvrir le championnat espagnol des rallyes sur terre. On a aussi le développement d’un nouveau Toyota dans les tuyaux…"
"Bon je vous laisse, je file sous la douche, après au podium et dans l’avion. Demain midi, je suis à la maison !"
Propos recueillis par Gael Robic
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