Majestueuse Antofagasta
Lever à l'aube, et près de cinq heures de transfert au total en quittant Copiapo et les couleurs de la ville. Arrivée à l'aéroport d'Antofagasta, où le contraste est saisissant. Des zones tristes et grises qui s'étendent jusqu'au bord du Pacifique, des terrasses naturelles à perte de vue, dans une zone protégée qui a la particularité de nourrir plusieurs biotopes.
Cette ancienne place forte de l'empire inca, où débuta la guerre du Pacifique avant que les troupes chiliennes s'en emparent, reste une région surprenante. A la fois battue désertique et battue par les vents, calme et presque immuable dans son environnement par rapport à l'histoire, et en même temps c'est le grand port du Nord du Chili par où part la majeure partie de l'extraction de cuivre de la mine de Chuquicamata.
Mais si Antofagasta présente de très beaux reflets de carte postale avec sa baie sauvage, son sable grisâtre, son cordon de montage et l'océan en bas-relief, les pilotes n'ont pas le temps de contempler la majesté des lieux. Car côté piste, la spécificité est une longue spéciale qui tirent évidemment sur les organismes. Les survivants de lépreuve trouvent la route longue mais le terrain pierreux ne leur interdit pas de faire grimper laiguille au compteur, puisque pour certaines portions, c'est presque l'autoroute. Mais attention. La reprise des efforts comporte des subtilités que l'on apprend avec l'expérience. Il y a toujours des risques de relâchement, alors que le niveau de concentration doit rester maximal.
Alors si visuellement, ce parcours semble fait pour la vitesse, ce qui ne devait être qu'une morne plaine pourrait bien être Waterloo pour certains ! D'ailleurs le public ne s'y est pas trompé, qui s'est positionné sur les longues portions très planes et très rapides pour être au premier rang du spectacle.
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