Cet article date de plus de dix ans.

Ligier, une pole pour débuter

La voiture est neuve mais elle affole déjà les chronos. Une Ligier de retour aux 24 Heures du Mans, qui plus est en pole des LPM2, l’histoire se réécrit en majuscule.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
La Ligier JS P2 de Thiriet by TDS Racing. Tristan Gommendy est au volant. (?VIMAGES/FABRE / V-IMAGES.COM)

Jacques Nicolet est un entrepreneur à succès. Dans l’immobilier comme dans le sport-auto. Sur la piste, 2013 a été l’année de la consécration avec la victoire au Mans et le titre mondial en LMP2 avec le Oak Racing. Le patron-pilote a toujours un coup d’avance. Après son partenariat avec Morgan, sa filiale Onroak Automotive a construit une nouvelle auto pour répondre au nouveau règlement des « petits » . Il ne manquait que le rapprochement avec un mythe de l’automobile française pour faire décoller son prototype. Habilement, Nicolet s’est lié avec Guy Ligier. La JS P2 est née et bien née. Au Mans, l’exemplaire vendu au team Thiriet by TDS Racing a maté une concurrence accrue lors des deux journées d’essais. La pole est signée de l’expérimenté Tristan Gommendy.

Première pole pour la JS P2

La consigne était pourtant d’assurer une voiture facile à conduire. Le chrono, c’était pour après. A quelques minutes de la fin de la première séance, le Français a claqué un bon 3’38’’094. Après une courte pause, il remet ça en gagnant quatre dixièmes (3’37’’609). « Nous sommes très contents, c’est
une pole plus symbolique
qu’autre chose mais elle est
importante pour Onroak
Automotive, Ligier, toute l’équipe et pour moi-même, explique Gommendy. Cela vient récompenser le travail de toute l’équipe. Il y a quelques mois, nous nous sommes adaptés à la Morgan. Là, nous avons reçu une Ligier que personne ne connait complètement. Nous n’avions pas de référence et cela nous a demandé d’être très solides mentalement. C’est un vrai résultat d’équipe ! » Maintenant, tout le monde va la connaître.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.