Le Havre, première étape avant l'Argentine
Le rendez-vous du Havre donne déjà quelques indices sur le niveau de préparation des pilotes et équipages qui se présentent sur le Dakar. Depuis l'édition 2009, les concurrents européens ont pris l'habitude d'affluer vers le port normand à la fin novembre pour y embarquer leurs véhicules, direction l'Argentine.
Cette année, en dépit de l'augmentation du nombre d'inscrits dans le vieux continent, le programme a été bouclé en deux journées bien remplies. Environ 140 personnes étaient mobilisées sur les docks du Havre pour accueillir et encadrer les concurrents qui avaient par exemple à installer les instruments de sécurité sur leurs véhicules (iritrack, sentinel, etc.), présenter tous les documents qui seront nécessaires à des formalités douanières rendues complexes par le parcours 2012 (entrée en Amérique par l'Argentine, sortie par le Pérou !), et confier leurs machines aux élèves du Lycée Lavoisier, venus prêter main forte à l'atelier stickage.
Au total, 680 véhicules (course, assistance, presse, organisation) ont pris place dans la zone d'embarquement, vaste comme trois terrains de football. Parmi les rares retardataires, Eduardo Mossi, qui s'engage seul dans une voiture, a connu les premiers contre-temps de son 4ème Dakar, et déjà du « mécaniquer » plusieurs heures avant de laisser son auto : « lorsqu'on est seul en voiture, il faut que tous les matériels de secours soient accessibles depuis le poste de conduite. J'ai donc dû procéder à des aménagements dans l'habitacle pour que tout soit conforme au règlement. Et j'ai tout fait sur le parking ! ». L'Italien a tout de même rempli et validé son « carnet de vérifs » à temps, ce qui n'est pas encore le cas de quelques ténors de la catégorie moto. Dans le team Aprilia (Lopez, Duclos) comme chez Husqvarna (Frétigné, Gonçalves, Zé Helio), les ingénieurs et mécaniciens ont fait le choix de travailler un peu plus longtemps, avant d'envoyer leurs motos en Argentine par avion.
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