Le déluge s'abat sur la course
Nicolas Lapierre arrivait à l'entrée de la nouvelle portion quand il a été surpris par une perte d'adhérence au freinage. Tout en glissade sur les graviers, la TS030 est venue placer son museau sous les pneus mais sans atteindre le rail. Il n'était plus question de podium pour l'équipage de la N.7 mais elle réussissait à rejoindre son stand avec l'avant très abîmé. En revanche, l'Audi N.2 et la Toyota N.8 échappaient aux glissades presque par miracle.
Ce n'était pas le cas de l'Oreca-Nissan N.46 du Thiriet by TDS Racing qui terminait ses 24 Heures dans le rail. Ludovic Badey naviguait au milieu du classement des LMP2. Il s'est noyé. La 12e neutralisation était elle inévitable pour remettre le circuit en état. Fait rarissime, on a dépassé les cinq heures sous safety car pendant cette édition anniversaire.
La plus grosse frayeur était pour Bertrand Baguette, leader du LMP2, et qui partait à l'équerre derrière une autre P2 dans les Hunaudières. La Morgan du Oak Racing perdait quelques secondes mais elle se sortait du piège sans aucun dégât. Chance ou nez, Porsche a lui frappé fort. La N.92 a osé rester en slick et, grâce à la voiture de sécurité, a pris un bon avantage sur l'Aston Martin rivale qui avait elle mis des pneus pluie. Peut-être le tournant de la course en GTE Pro.
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