Le Dakar, territoire d'émotions
Quelle est votre plus grande satisfaction sur l'ensemble de ce Dakar ?
Ce qui me réjouit le plus, c'est de voir que ce Dakar a tenu toutes ses promesses en termes de découverte, que sa capacité d'émerveillement est intacte. Nous continuons de bluffer les gens, en les emmenant sur des "terres inconnues". C'est une satisfaction d'avoir annoncé à tout le monde que ce serait très bien, et de constater que l'effet attendu est bien réel. Le Dakar a pour vocation d'émouvoir, d'ébahir, d'étonner. Procurer de l'émotion, c'est sa plus belle réussite.
A-t-il été encore été plus sélectif que vous ne l'imaginiez ?
Je sais que le dosage des difficultés est un exercice particulièrement complexe et exigeant. Ce n'est nécessairement une fierté que d'entendre que le Dakar a été difficile, mais cela signifie tout de même qu'il a répondu aux attentes des concurrents. Celui-ci s'inscrit dans la lignée de certaines éditions africaines qui ont marqué l'épreuve. Nous avons également eu la confirmation que la difficulté du rallye ne tenait pas au kilométrage, mais bien aux terrains. Certaines spéciales en ont surpris plus d'un, et vont s'installer à leur tour comme de grandes classiques du Dakar. Mais face aux difficultés, le Dakar révèle des hommes et des femmes d'exception.
Est-ce pour cette raison qu'il garde une place à part dans le monde du sport ?
Le Dakar interpelle. C'est un événement atypique, qui se situe en marge de tous les autres. Je ressens que cette course est accueillie et regardée avec beaucoup de fascination, et qu'elle continue de surprendre. Surtout je me rends compte d'une tendance qui maintient le Dakar en mouvement perpétuel, et c'est un phénomène assez récent. C'est lié à la prime à la créativité que nous voulons favoriser avec des découvertes permanentes. Nous sommes excités par les innovations qui changent un peu le visage du Dakar. Cette créativité, qui n'était pas aussi présente dans le Dakar à l'ancienne, ne demande qu'à s'exprimer sur d'autres terrains qui nous attendent.
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