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Le coefficient du prologue, un accélérateur d’escargot

Entre Lima et Pisco, première étape du Dakar 2013, les concurrents ont fait le petit train. Au bout de cette liaison de 250 km, un « prologue » exhibition de 13 kilomètres dans le sable où les favoris ne vont pas forcément chercher la victoire…
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le Dakar prend son envol (ERNESTO BENAVIDES / AFP)

Le seul secteur chronométré du jour n’effraiera personne. Des mini-dunettes pour midinettes, pas pour des gros baroudeurs. Pourtant, certains seraient tentés de faire un peu de surplace, juste pour éviter de partir en premier dimanche et faire la trace. Ça s’est déjà vu dans d’autres rallyes-raids et ASO a tout prévu pour faire avancer les escargots. Dans son règlement, il existe un coefficient rien que pour cette étape. Il est de 5 pour les motos et 3 pour les autos/camions. Attention les hermétiques aux mathématiques, il faut sortir les calculettes.

Cas d’école

Pour faire simple, prenons l’exemple d’une moto qui va mettre dix minutes pour couvrir la distance de 13 kilomètres. Le coefficient étant de cinq, son temps sera donc de 50 minutes (5 x 10 minutes). La mesure est efficace car le concurrent qui sera tenté de perdre un peu de temps verra son retard multiplié par cinq. Si un Despres voulait se poser une minute pour laisser ses adversaires ouvrir demain, il perdrait en fait cinq minutes. Sanction immédiate mais qui sera limitée en cas de réel souci sur le prologue. Le temps maximum a ainsi été fixé à 1h10 pour ne pas perdre un Dakar dès la première étape.

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